THOR, LE MONDE DES TENEBRES – 11/20

Thor : Le Monde des ténèbresRéalisé par Alan Taylor
Avec Chris Hemsworth, Natalie Portman, Tom Hiddleston

Synopsis : Thor : Le Monde des ténèbres nous entraîne dans les nouvelles aventures de Thor, le puissant Avenger, qui lutte pour sauver la Terre et les neuf mondes d’un mystérieux ennemi qui convoite l’univers tout entier… Après les films Marvel Thor et Avengers, Thor se bat pour restaurer l’ordre dans le cosmos, mais une ancienne race, sous la conduite du terrible Malekith, un être assoiffé de vengeance, revient pour répandre les ténèbres. Confronté à un ennemi que même Odin et Asgard ne peuvent contrer, Thor doit s’engager dans son aventure la plus dangereuse et la plus personnelle, au cours de laquelle il va devoir s’allier au traître Loki pour sauver non seulement son peuple et ceux qui lui sont chers, mais aussi l’univers lui-même.

Avis : Divertissement fun mais au scénario bâclé, Le Monde des ténèbres n’apporte pas grand chose de plus au premier volet des aventures du bellâtre au marteau magique, dont la vision très shakespearienne insufflée par Keneth Branagh lui conférait une toute autre complexité. Comme si ce deuxième épisode n’avait d’autre but que de faire patienter les fans jusqu’à Avengers 2 à coups de gros effets spéciaux, de combats homériques et de clins d’œil appuyé à l’univers Marvel. Un bad guy dont on se fout assez largement, une intrigue basée sur une mystérieuse force rouge sortie dont ne sait quel chapeau, on s’ennuie parfois devant ce nouvel épisode, surtout lorsqu’il se déroule dans l’espace. On s’amuse cependant toujours autant lorsque les scènes se passent sur terre, à l’instar de l’origine story (le décalage entre Thor et les terriens est toujours aussi propice à faire sourire), mais malheureusement, ces passages sont trop rares. Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir de retrouver Loki, principal intérêt de ce sequel et personnage sans doute le plus intéressant du Marvelverse, ni celui de profiter d’un second degré parfois ravageur et d’un humour bon enfant finalement assez réjouissant.
Une distraction sans surprise, ni bonne, ni mauvaise.