CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE – 6.5/10

 

Synopsis:

Charlie est un enfant issu d’une famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut s’offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Pour obtenir son comptant de sucreries, il participe à un concours organisé par l’inquiétant Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira l’un des cinq tickets d’or que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une vie de sucreries.

 

Avis : C’est avec un réel plaisir de gamin que je me suis replongé dans cette histoire d’enfants réalisant leur rêve en visitant la chocolaterie de Willy Wonka. J’avais le vague souvenir d’avoir  salivé en lisant le bouquin il ya une bonne quinzaine d’années, mais très honnêtement, je ne me rappelais plus trop de l’intrigue. Mais pas grave.

Le film est du pur style Burtonien, et ça, c’est bien! des personnages extravagants, la musique d’Elfman omniprésente et plus Burtonienne que jamais (plus les chansons des Oumpa machins, belle trouvaille bien décalée.) et des décors hallucinants. Il repart dans des délires qu’il avait un peu délaissé dans la Planètes des Singes surtout (où il s’était limite renié), et dans Big Fishun peu (mais où il avait gagné en maturité et en lyrisme, donc ça valait le coup). Johny Depp est une nouvelle fois excellent, et les enfants sont detestables à souhait (sauf Charlie, of course).

Bref, ça fait du bien de temps en temps de retrouver son âme d’enfant…

 

CAMPING A LA FERME – 4/10

 
 
Synopsis : Six jeunes en difficulté de la banlieue parisienne débarquent au fin fond de la campagne française, escortés par leur éducateur. Ils doivent montrer leur bonne volonté en effectuant des travaux d’intérêts généraux décidés par la pétillante juge d’application des peines, qui veut ainsi leur donner une dernière chance. Entre le portable vissé à l’oreille de l’un, le pit-bull de l’autre ou encore les prières musulmanes du troisième, ces adolescents vont bouleverser la vie paisible du petit village
 
Avis : Bon, ben c’est vraiment pas très bon… bourré de clichés, mal joué, beaucoup de temps faibles et un rythme laborieux… Quleques repliques bien senties malgré tout. Mais bien plus proche d’un téléflm que du cinéma…

TORREMOLINOS 73 – 6/10

Réalisé par Pablo Berger

Avec Javier Camara, Candela Pena, Juan Diego

 

Synopsis : Dans l’Espagne puritaine franquiste au début des années 70, Alfredo Lopez, vendeur à domicile d’encyclopédies, est marié à Carmen, désireuse d’avoir un enfant. L’entreprise, dans laquelle travaille ce dernier, est au bord du gouffre financier. Pour s’en sortir, elle va trouver une solution des plus singulières et des plus surprenantes : elle propose à ses employés de réaliser des films scientifiques en super 8, pour l’élaboration d’une soit disante "encyclopédie mondiale sur la reproduction", destinée aux pays scandinaves. Le couple va accepter cette proposition

 

Avis : Un nouveau film plein d’idée et de talent venu d’Espagne. La réussite de Torremolinos réside avant tout dans un humour à froid particulièrement efficace, mais aussi dans une reconstitution fidèlement glauque de l’Espagne des années 70. Le sujet, casse gueule par excellence (un couple tourne des vidéo amateur pornos pour que l’homme ne retouve pas au chômage et sous pretexte scientifique) est traité efficacement sans tomber dans le graveleux. La crudité de certaines scènes apporte finalement beaucoup aux personnages qu’on sent tiraillés entre l’envie et la quasi-nécessité de réaliser leurs rêves (avoir un enfant pour elle, devenir réalisateur pour lui) et l’immoralité de leur activité. On sent constemment ce dilemne chez les personnages, finalement pris au piège de cet argent gagné si facilement. Alors pour ne pas vraiment penser à ce qu’il font, elle se plonge dans se quête d’enfant, et lui dans les manuels de réalisation. Mais le malaise reste latent.

Le film est par ailleurs servi par le jeu tout en nuance des 2 acteurs principaux.

LAYER CAKE – 6/10

 
 
 
Synopsis :

"XXXX", un dealer de cocaïne respecté au sein de l’élite de la mafia anglaise, désire prendre sa retraite. Mais Jimmy Price, un grand ponte du milieu, lui confie une mission difficile : retrouver la fille aînée de son vieil ami Eddie Temple, un puissant criminel…

 
 
Avis : Bon petit polar à l’anglaise, avec tous les ingrédients : du rythme, de bons dialogues, une bonne BO rock UK, des retournements de situations, bref du classique qui fonctionne. Même s’il souffre de temps en temps de quelques temps morts et n’est pas aussi survitaminé que d’autres films british comme Arnaque, crime et Botanique , c’est quand même bien sympa à suivre. Et puis l’acteur principal a une sacré classe, on comprend pourquoi ils pensent à lui pour le prochain James Bond.

THE KID STAY IN THE PICTURE – 6/10

Documentaire de Brett Morgen, Nanette Burstein

 

Synopsis: The Kid stays in the picture retrace la fulgurante ascension, la chute puis de nouveau l’ascension de Robert Evans, le légendaire producteur hollywoodien du Parrain, de Rosemary’s baby et de Love story. Adapté de l’autobiographie de Robert Evans, qui en assure lui-même le commentaire, ce documentaire retrace la vie de ce personnage hors du commun qui fut d’abord une star de cinéma avant de passer à la production

 

Avis : Documentaire très interessant sur le parcours hollywoodien d’un homme auquel on doit l’existence de chefs d’oeuvre comme le Parrain à travers 30 ans d’images d’archive et de commentaires. Les limites de ce film quasi autobiographique (Evans fait lui-même la voix off) résident surtout dans ce commentaire à la première personne qui le rend à la limite de la mégalomanie, et d’un style parfois trop grandiloquent.

Mais pour peu qu’on prenne un peu de recul, ça ce regarde avec beaucoup de plaisir et d’intérêt.

 

Ah, et j’allais oublier, ne rater surtout pas le générique de fin…

 

LE CAUCHEMAR DE DARWIN – 6/10

Docu réalisé par Hubert Sauper  

 
Synopsis : Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l’humanité, sont aujourd’hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation.
En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fut introduite dans le lac Victoria à titre d’expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. De cette catastrophe écologique est née une industrie fructueuse, puisque la chair blanche de l’énorme poisson est exportée avec succès dans tout l’hémisphère nord.
Pêcheurs, politiciens, pilotes russes, industriels et commissaires européens y sont les acteurs d’un drame qui dépasse les frontières du pays africain. Dans le ciel, en effet, d’immenses avions-cargos de l’ex-URSS forment un ballet incessant au-dessus du lac, ouvrant ainsi la porte à un tout autre commerce vers le sud : celui des armes
 
Avis : Légère déception sur ce documentaire dont j’avais entendu le plus grand bien. Alors oui, on prend une grosse claque sur le constat de misère (le mot est faible) en Tanzanie. Certaine scènes ont une vraie force. Mais j’ai trouvé qu’il s’agissait plus d’un constat effarant que d’une vraie investigation. Le montage montre finalement plus une succession de tableaux sur la situation des locaux (enfants, prostituées, usines), qu’il ne suit un vrai fil narratif. On a un peu le sentiment au bout d’un moment de tourner en rond. Le fait que le réalisateur demande systematiquement à chacun des intervenant ce que les avions apportent d’Europe est un peu redondant.
Le Cauchemar de darwin n’en demeure pas moins très riche en information et très marquant. On n’en sort pas indemne.

LA GUERRE DES MONDES – 7/10

 

Réalisé par Steven Spielberg

 

 

Avec Tom Cruise, Dakota Fanning

 

 
Synopsis : Ray Ferrier est un docker divorcé et un père rien moins que parfait, qui n’entretient plus que des relations épisodiques avec son fils Robbie, 17 ans, et sa fille Rachel, 11 ans. Quelques minutes après que son ex-femme et l’époux de cette dernière lui ont confié la garde des enfants, un puissant orage éclate. Ray assiste alors à un spectacle qui bouleversera à jamais sa vie…
 
Avis :
Efficace, c’est le moins que l’on puisse dire. Spielberg crée des scènes dantesques et très impressionnantes  (la sortie de terre des ETs…) et réussit à imposer une tension quasi constante sur le spectateur. On retrouve même par instant cette ambiance qui nous avait tenue en haleine dans Les Dents de la Mer. Si on ajoute des scènes fortes reprenant des thèmes chers à Spielberg, comme les références à la Shoa et à l’exil, la responsabilité parentale, mais aussi à une interpretation forte et nuancée (Cruise, que pourtant je n’aime pas beaucoup est très bon, j’irais même jusqu’à dire fin, et la petite Dakota est effectivement impressionnante), on obtient, un très bon blockbuster, pas si idiot.
Un conseil, allez le voir dans une grosse salle pour en prendre plein la tronche, c’ets quand même surtout fait pour ça…. (bon et puis la fin est pas terrible, mas à la limite, on s’en tape un peu)