Réalisé par Mia Hansen-Love
Synopsis : Victor habite Vienne avec Annette et leur petite fille Pamela. C’est le printemps, Victor qui fuit le travail passe ses journées et parfois ses nuits dehors. Très éprise, Annette lui fait confiance pour se ressaisir dès qu’ils seront rentrés à Paris.
Mais en France, Victor reprend ses mauvaises habitudes. Après une violente dispute, il s’installe chez une junkie dont il est tombé amoureux. Annette quitte Victor et disparaît avec Pamela.
Onze ans plus tard, Pamela a dix-sept ans, elle vit à Paris, chez sa mère. Un jour, elle apprend que son père est dans la même ville qu’elle. Elle décide de le revoir.
Mais en France, Victor reprend ses mauvaises habitudes. Après une violente dispute, il s’installe chez une junkie dont il est tombé amoureux. Annette quitte Victor et disparaît avec Pamela.
Onze ans plus tard, Pamela a dix-sept ans, elle vit à Paris, chez sa mère. Un jour, elle apprend que son père est dans la même ville qu’elle. Elle décide de le revoir.
Avis : Un drame intimiste, qui sonde avec pudeur les âmes, les tourments d’un couple, les compromis qu’on fait ou pas, les non-dits, et les répercussions d’une vie gâchée sur leur enfant. Doit-on se séparer pour le bien de ses proches, ou rester ensemble au risque de tout abîmer autour de soi? Une mise en scène subtile, des dialogues très écrits et une interprétation à l’avenant fait de Tout est pardonné une très jolie chronique d’une vie foutue en l’air, d’un gachis ineluctable. En faisant l’économie d’effets de mise en scène, de pathos, limitant les mots, la réalisatrice livre une oeuvre délicate, assez insolite, lumineuse.