Synopsis : Au cinquième jour de la sanglante bataille d’Iwo Jima, cinq Marines et un infirmier de la Navy hissent ensemble le drapeau américain au sommet du Mont Suribachi, tout juste repris aux Japonais. L’image de ces hommes unis face à l’adversité devient légendaire en l’espace de quelques jours. Elle captive le peuple américain, las d’une guerre interminable, et lui donne des motifs d’espérer.
Pour mettre à profit cet engouement, les trois "porte-drapeaux" sont livrés à l’admiration des foules. Leur nouvelle mission : servir leur pays en vendant les précieux Bons qui financent l’effort de guerre.
Le laconique John "Doc" Bradley, le timide Amérindien Ira Hayes et le fringant Rene Gagnon se prêtent au jeu avec un dévouement exemplaire. Ils sillonnent sans relâche le pays, serrent des milliers de mains et prononcent des allocutions. Mais, en leur for intérieur, une autre bataille se livre…
Pour mettre à profit cet engouement, les trois "porte-drapeaux" sont livrés à l’admiration des foules. Leur nouvelle mission : servir leur pays en vendant les précieux Bons qui financent l’effort de guerre.
Le laconique John "Doc" Bradley, le timide Amérindien Ira Hayes et le fringant Rene Gagnon se prêtent au jeu avec un dévouement exemplaire. Ils sillonnent sans relâche le pays, serrent des milliers de mains et prononcent des allocutions. Mais, en leur for intérieur, une autre bataille se livre…
Avis : Clint Eastwood s’affirme décidement au fil des films comme l’un des (le?) réalisateurs majeurs du cinéma actuel. Après le poignant Mystic River et l’upercut Million Dollar Baby, il livre un nouveau grand film. Un film majeur, parce que Flag of our father se drappe de plusieurs dimensions, historique, politique, personelle. Parce que s’il nous offre des scènes de guerre epoustouflantes, il n’oublie pas de donner une épaisseur aux personnages, que ce soit les personnages principaux mais aussi secondaires, parce qu’on voit à l’écran s’établir un lien fraternel entre ces marine. Et parce que dans ce film, comme dans les précédents, tout semble évident, humble et filmé avec une intelligente pudeur (l’Eastwood touch quoi…). Tout coule avec une belle cohérence et une impressionnante homogénéité, les plans, les enchaînements, les musiques.
Et alors qu’on ne s’y attend pas, l’émotion point, et les yeux s’humidifient… sans crier gare…
On attend donc avec impatience le pendant japonais du diptyque. Quelle bonne idée un jour eu Clint de se mettre à la réalisation!