Alors oui, certains peuvent reprocher un trop grand classicisme au film. Effectivement, c’est classique. Peut-être est-ce tout simplement déjà un classique ? En tout cas, c’est du cinéma, du vrai.
Mois: novembre 2008
STELLA – 6,5/10
Synopsis : 1977. Stella entre en sixième, dans un grand lycée parisien.
Stella entre dans le monde…
Un nouveau monde, à l’opposé de celui qu’elle connaît.
Presque un miracle.
Elle, elle vit dans un café, un café d’ouvrier, à la frontière de Paris.
Cette rentrée va changer sa vie.
Avis : Une chronique pré-adolescente d’une rare vérité et d’une profonde justesse. Le côté autobiographique n’y ait évidemment pas étranger, mais la réalisatrice a su trouver des interprètes remarquables et plus vrais que nature. Mention spéciale au couple de parents, et notamment Benjamin Biolay, la vraie révélation du film. Un regard touchant et épatant sur une jeune fille qui s’éveille à des envies d’autre chose, d’un autre monde.
LA TRES TRES GRANDE ENTREPRISE – 6,5/10
Au milieu, un étang pollué par Naterris, dont nos gens normaux sont riverains. Après deux ans d’une âpre procédure, Naterris est condamnée à leur verser une indemnité ridicule, à eux qui ont tout perdu.
A l’inverse des autres plaignants prêts à accepter ce maigre pourboire, ces quatre-là décident de faire appel pour que justice leur soit " vraiment " rendue. Mais pour faire appel, ils n’ont que trente jours et doivent impérativement découvrir un élément nouveau au siège de Naterris, dont l’imposant gratte-ciel domine le parvis de la Défense.
Mélanie, Zaccharias, Kevin et Denis décident donc de monter à Paris. Leur mission n’est pas impossible mais s’annonce… très, très difficile !
MENSONGES D’ETAT – 6,5/10
Seulement voilà, il manque un petit quelque chose, un je ne sais quoi comme un supplément d’âme pour que ce Mensonges d’Etat atteigne le statut de Grand film (comme j’estime être American Gangster, le précédent film de Scott).Mais il reste un très bon film.
BOUQUET FINAL – 6/10
QUANTUM OF SOLACE – 6/10
Bond croise alors la route de la belle et pugnace Camille, qui cherche à se venger elle aussi. Elle le conduit sur la piste de Dominic Greene, un homme d’affaires impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation. Au cours d’une mission qui l’entraîne en Autriche, en Italie et en Amérique du Sud, Bond découvre que Greene manoeuvre pour prendre le contrôle de l’une des ressources naturelles les plus importantes au monde en utilisant la puissance de l’organisation et en manipulant la CIA et le gouvernement britannique…
Pris dans un labyrinthe de traîtrises et de meurtres, alors qu’il s’approche du vrai responsable de la trahison de Vesper, 007 doit absolument garder de l’avance sur la CIA, les terroristes, et même sur M, afin de déjouer le sinistre plan de Greene et stopper l’organisation…
THE VISITOR – 7/10
Synopsis : Professeur d’économie dans une université du Connecticut, Walter Vale, la soixantaine, a perdu son goût pour l’enseignement et mène désormais une vie routinière. Il tente de combler le vide de son existence en apprenant le piano, mais sans grand succès…
Lorsque l’Université l’envoie à Manhattan pour assister à une conférence, Walter constate qu’un jeune couple s’est installé dans l’appartement qu’il possède là-bas : victimes d’une escroquerie immobilière, Tarek, d’origine syrienne, et sa petite amie sénégalaise Zainab n’ont nulle part ailleurs où aller. D’abord un rien réticent, Walter accepte de laisser les deux jeunes gens habiter avec lui.
Touché par sa gentillesse, Tarek, musicien doué, insiste pour lui apprendre à jouer du djembe. Peu à peu, Walter retrouve une certaine joie de vivre et découvre le milieu des clubs de jazz et des passionnés de percussions. Tandis que les deux hommes deviennent amis, les différences d’âge, de culture et de caractère s’estompent.
Mais lorsque Tarek, immigré clandestin, est arrêté par la police dans le métro, puis menacé d’expulsion, Walter n’a d’autre choix que de tout mettre en oeuvre pour venir en aide à son ami…
Avis : Un film subtil et délicat, d’une grande justesse, bâti à partir d’un point de départ simple, la rencontre entre Walter, un viel homme sans vie ni envie depuis la mort de sa femme et Tarek un clandestin syrien joyeux et passionné de musique.
Le réalisateur procéde à un mise en place particuliérement habile, affrontant l’entousiasthme du jeune homme, la défiance initiale de sa petite amie pour le vieil homme et le ragain quasi inespéré de sens dans la vie de Walter. Le film gagne en intensité lorsque Tarek est arrêté et enfermé dans un centre de détention. L’histoire d’amitié se met progressivement en place, par petites touches, humblement, et atteint une vérité rare. Le film denonce au passage et forcément le "rêve" américain brisé par le 11 septembe, sans jamais être démagogique. Le scénario traite alors avec beaucoup de pudeur et de finesse des thèmes de l’acceptation de l’autre et de la tolérance, avec en filigrane la construction d’une tendre relation entr la mère de Tarek (formidable Hiam Abbass) et Walter.
A découvrir.
W – 6,5/10
Ce n’est donc pas un film à charge, mais le portrait d’un homme politique limité qui se retrouve à la tête de la première puissance mondiale et met clairement en péril l’équilibre du monde. Drôle d’ascension d’un homme auquel personne ne croyait à part lui même. Le film bénéfice surtout d’une interprétation d’une incroyable solidité, Josh Brolin en tête qui lui donne une forte crédibilité.