SPIDER-MAN 3 – 5,5/10

Réalisé par Sam Raimi
 
Synopsis : Peter Parker a enfin réussi à concilier son amour pour Mary-Jane et ses devoirs de super-héros. Mais l’horizon s’obscurcit. La brutale mutation de son costume, qui devient noir, décuple ses pouvoirs et transforme également sa personnalité pour laisser ressortir l’aspect sombre et vengeur que Peter s’efforce de contrôler.
Sous l’influence de son costume, Peter devient trop sûr de lui et commence à négliger ses proches. Contraint de choisir entre le pouvoir si séduisant de ce nouveau costume et la compassion qui le caractérisait avant, Peter va faire face à ses démons lorsqu’il affrontera deux des pires méchants de l’histoire, l’Homme-sable et Vénom, dont l’extraordinaire puissance et la soif de vengeance menacent Peter et tous ceux qui lui sont chers.
 
Avis : Même si le troisième opus reste un divertissement très haut de gamme, je ne peux pas m’empêcher de ressentir une certaine déception, pour ne pas dire une frustation en parlant de Spider-man 3.
Si Raimi avait réussit dans les 2 premiers volets à faire cohabiter le fond et la forme, Spider-man 3 se perd dans une débauche d’effets spéciaux et d’histoires parallèles. Je m’explique.
Dans le 1 et le 2, les thèmes "humains" (la puberté dans le un, l’impuissance dans le second), étaient au coeur de l’intrigue, renforcée par une réalisation étourdissante et des effets spéciaux spectaculaires. Ici, ce qui aurait du être le fil rouge du film, la célébrité qui fait tourner la tête, l’arrogance du succès, n’est qu’abordé pour laisser la place aux ennemis de l’araignée. Or leur trop grand nombre fait qu’ils sont traités trop superficiellement, et le film a tendance à se résumer à une succession de moments de bravoure. Si on comprenait les histoires du bouffon vert et d’Octopus, l’homme sable et Venom arrivent de nul part, ou via des ficelles scénaristiques plus que légères. Et le scénario ne parvient pas à échapper au quota mielleux hollywoodien.
Reste malgré tout des scènes d’action à couper le souffle et un casting toujours aussi brillant.