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Synopsis : Égypte, 1955, le Caire est un véritable nid d’espions.
Tout le monde se méfie de tout le monde, tout le monde complote contre tout le monde : Anglais, Français, Soviétiques, la famille du Roi déchu Farouk qui veut retrouver son trône, les Aigles de Kheops, secte religieuse qui veut prendre le pouvoir. Le Président de la République Française, Monsieur René Coty, envoie son arme maîtresse mettre de l’ordre dans cette pétaudière au bord du chaos : Hubert Bonisseur de la Bath, dit OSS 117
Tout le monde se méfie de tout le monde, tout le monde complote contre tout le monde : Anglais, Français, Soviétiques, la famille du Roi déchu Farouk qui veut retrouver son trône, les Aigles de Kheops, secte religieuse qui veut prendre le pouvoir. Le Président de la République Française, Monsieur René Coty, envoie son arme maîtresse mettre de l’ordre dans cette pétaudière au bord du chaos : Hubert Bonisseur de la Bath, dit OSS 117
Avis : Une adaptation particulièrement casse-gueule qui s’en sort au la main. Le rythme ne baisse jamais et on se fait très vite à cette ambiance de vieux films des années 50, grâce à une reconstitution classieuse et décalée. Des adjectifs qu’on pourrait reprendre pour les dialogues, ciselés et tranchants. Si on a du mal 5 minutes avec le phrasé particulier, on s’y fait très vite, et on savoure. Mais OSS tient surtout à la performance de Dujardin (on oubliera les interprètes féminines, passable pour Bejo, calamiteux pour Atika). Il est OSS 117, idiot, classe, xénophobe, mysogine, inculte. Il utilise avec brio son visage élastique (le levé de sourcil est particulièrement réussi). Mais surtout, il ne s’enferme jamais dans des tics récurrents, trouvant toujours à surprendre en assénant ses répliques. UNe vraie bonne surprise, une vraie bone comédie, c’est pas si fréquent