Synopsis : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d’avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d’infiltration auprès des Na’vi, devenus un obstacle trop conséquent à l’exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na’vi, sauve la vie de Jake…
Avis : Commençons par ce qui sonne comme uneévidence : Avatar est une révolution. Jamais l’immersion dans l’univers d’un film n’avait été aussi puissante. Grâce aux lunettes 3D, mais pas que. Car il faut un certain temps pour s’adapter au mécanisme, le port des montures n’est pas très agréable et peut causer un léger mal de tête lors des scènes d’action.
Mais Cameron a créé un monde d’une richesse inouïe, sauvage, grandiose et menaçant (pour le coup, la 3D magnifie l’ensemble en donnant une profondeur incroyable aux paysages). Et l’animation des autochtones frôle la perfection. Leurs expressions, leurs déplacements, leurs mouvements, leur carnation sont d’un tel réalisme qu’on en oublie très vite que ce sont des images de synthèse.
Avec un budget frôlant les 400 millions de dollars, il ne fallait pas s’attendre à un scénario d’une grande subversion. L’histoire respecte donc un canevas et des codes classiques, avec toutes les étapes du film d’aventure, la dernière étant l’affrontement final, forcément mémorable. Ceci dit, Avatar transmet un message écolo dans l’air du temps sans faire trop de démagogie, et a comme point de départ un concept fort, et à mon sens un peu sous-utilisé, l’ubiquité créée par la création des doubles Na’vi au travers des avatars.
Avatar marque donc un tournant comme ont pu l’être Star War, Matrix ou le Seigneur des Anneaux. Il y aura sans doute un avant et un après Avatar.
Mais Cameron a surtout créé avec Pandora un univers dont on se doute qu’il a encore une multitude de richesses à dévoiler et qu’on souhaiterait continuer à explorer…