Réalisé par Jérôme Salle
Synopsis : Le milliardaire Nerio Winch est retrouvé noyé. Une mort forcément suspecte quand on sait qu’il s’agit du fondateur et principal actionnaire du puissant et tentaculaire Groupe W.
Qui va hériter de cet empire économique ? Officiellement Nerio n’avait pas de famille. Mais il cachait un secret : un fils, Largo, adopté presque trente ans plus tôt dans un orphelinat bosniaque. Seul problème, ce jeune héritier vient d’être jeté dans une prison du fin fond de l’Amazonie. Accusé de trafic de drogue, il clame son innocence.
Nerio assassiné. Largo emprisonné. Et si ces deux affaires faisaient partie d’un seul et même complot visant à prendre le contrôle de l’empire Winch ?
Qui va hériter de cet empire économique ? Officiellement Nerio n’avait pas de famille. Mais il cachait un secret : un fils, Largo, adopté presque trente ans plus tôt dans un orphelinat bosniaque. Seul problème, ce jeune héritier vient d’être jeté dans une prison du fin fond de l’Amazonie. Accusé de trafic de drogue, il clame son innocence.
Nerio assassiné. Largo emprisonné. Et si ces deux affaires faisaient partie d’un seul et même complot visant à prendre le contrôle de l’empire Winch ?
Avis : Disons le franchement, pour une fois qu’une production française ambitieuse s’aventure sur le terrain très Hollywoodien du thriller d’action sans se planter, on ne va pas bouder son plaisir. Jérome Salle montrait déjà dans Anthony Zimmer (du moins dans sa première partie) un savoir-faire indéniable pour nous embarquer dans des ambiances stylisées et des histoires haletantes. Avec l’adaptation de la BD Largo Winch, il disposait d’un matériel solide mais piégeux, duquel il se sort parfaitement. L’esprit de la BD avec ses rebondissements,son univers chic et sa dimension romaneque et financière est très bien rendu, mais le scènario s’en détache suffisament pour créer un univers propre à cette adaptation. Les scènes d’action sont maitrisées et efficaces, l’humour présent sans être envahissant ni lourdingue, et l’intrigue prenante. On peut mettre un bémol sur les flash back un peu trop nombreux et quelques retournements un peu tirés par les cheveux (mais qui sont un peu le propre du genre)
Mais le tout fonctionne surtout parce que le film a trouvé en Tomas Sisley un Largo plus que crédible. S’il ne ressemble pas physiquement au héros de la BD, il a son détachement, sa finesse et son charisme. Pari risqué mais gagné. Les personnages qui l’entourent bénéficient de prestations tout aussi solides. De Melki à Mélanie Thierry, en passant (of course), par Kristin Scott Thomas, évidemment parfaite en business woman impitoyable. L’actrice fait un grand ecart d’une déconcertante facilité avec sa magnifique prestation d’Il y a longtemps que je t’aime.
Les personnages et les bases de la saga étant posés, on attend maintenant avec curiosité le suite de ce "Jason Bourne" à la française, loin d’être qu’une pale imitation.