Synopsis : Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d’une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l’accompagne afin de veiller à ce que l’agent 007 prenne soin de l’argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.
Alors que Bond et Vesper s’efforcent d’échapper aux tentatives d’assassinat du Chiffre et de ses hommes, d’autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables…
Avis : Enfin un James Bond de chair et de sang, humain, brutal. La franchise est dépoussiérée, et ça lui fait un bien fou. Les producteurs ont sans doute compris que les nouveaux héros s’appelaient plus JacK Bauer que Arsène Lupin.
Ce nouveau Bond (nouveau dans tous les sens du terme, puisque Casino Royale est sa première mission) saigne, sue, souffre, aime. Mais son côté rustre, un peu chien fou, légèrement moins classe et bien plus couillu que ces devanciers, s’éstompe petit à petit, pour s’associer efficacement avec le traditionel flegme britannique. Et surtout au contact de Vesper, jeune comptable interprétée magistralement par Eva Green. Le couple Bond / Vesper, glamour et intense, focntionne à merveille et explique en parti la réussite du film. Pour une fois qu’une James Bond Girl est autre chose qu’un faire-valoir.
L’action est à l’avenant du personnage, brute, efficace, et Campbell s’en sort très bien pour rendre l’âpreté de ce nouveau Bond, bien aidé par le scénario et les dialogues de Figgis (Million Dolar Baby, Collision), dont le point culminant est une partie de poker mémorable.
Un dernier mot sur le choix de Daniel Craig. Pour l’avoir vu dans Layer Cake, bon petit film british de gangster, j’avais peu de doute sur sa capacité à endosser la panopli de 007. Il va au delà de nos espérance. Vivement le prochain.
PS : très bon kiff, le générique de début