Mois: novembre 2009
L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS – 6,5/10
Gilliam et ses acteurs s’amusent et nous avec, alors qu’on aurait pu rester sur le côté (on en est cependant pas très loin parfois).
Mais l’histoire tient debout, portée par l’énergie du quatuor « réel », Ledger en tête, mais qui se fait presque voler la vedette par l’excellent Andrew Garfield (Boy A) et la découverte Lily Cole.
Les remplaçants du désormais mythique Joker ne dénotent pas, même si leurs participations sont assez anecdotiques (hormis peut-être le « rôle » de Farrell, plus complexe.). Reste que ces substitutions fonctionnent parfaitement et que l’ancien Monthy Python livre une comédie riche, cohérente et jubilatoire.
A L’ORIGINE – 6,5/10
Un jour, il découvre par hasard un chantier d’autoroute abandonné, arrêté depuis des années par des écologistes qui voulaient sauver une colonie de scarabées.
L’arrêt des travaux avait été une catastrophe économique pour les habitants de cette région.
Philippe y voit la chance de réaliser sa plus belle escroquerie. Mais son mensonge va lui échapper.
Filmé avec beaucoup de simplicité, mais non sans ambition, notamment lorsqu’il s’agit de prendre le pouls de ce chantier nerveux, A l’origine est à la fois l’histoire d’une escroquerie magistrale et démente, mais aussi celle d’un formidable élan collectif, à la hauteur des espérances placées par toute une région dans cet usurpateur dépassé par son mensonge.
2012 – 6/10
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps…
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d’individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés…
SIN NOMBRE – 7/10
Une découverte.
LE CONCERT – 5,5/10
Un soir, alors qu’Andrei est resté très tard pour astiquer le bureau du maître des lieux, il tombe sur un fax adressé au directeur : il s’agit d’une invitation du Théâtre du Châtelet conviant l’orchestre du Bolchoï à venir jouer à Paris… Soudain, Andrei a une idée de folie : pourquoi ne pas réunir ses anciens copains musiciens, qui vivent aujourd’hui de petits boulots, et les emmener à Paris, en les faisant passer pour le Bolchoï ? L’occasion tant attendue de prendre enfin leur revanche…
THE BOX : 6,5/10
On pourra reprocher au film de partir rapidement dans le n’importe quoi, mais c’est justement ce qui fait la force et l’intérêt de l’univers de Kelly, à cheval en permanence entre le réel, le fantasmé et le surnaturel. Les mystères non résolus sont autant de pistes d’interprétation , et appuient l’analyse sur le comportement humain. Le couple joué par Cameron Diaz et le sous-employé James Marsden (délit de belle gueule sans doute), incarne parfaitement l’ordinaire basculant dans l’extra-ordinaire.
Déroutant, certes, mais assez fascinant.
AWAY WE GO – 6,5/10
Synopsis : Lorsque Burt et Verona apprennent qu’ils vont devenir parents, c’est la panique. Ils détestent la ville de province où ils habitent, et maintenant que les parents de Burt déménagent, plus rien ne les y retient. Ils décident alors de partir à la recherche de l’endroit parfait où fonder leur famille. Sur leur chemin, ils rendent visite à leur famille et à de vieux amis. Certains leur paraissent fous à lier, d’autres leur donnent envie de suivre leur modèle… Mais finalement, tous vont aider à leur manière Burt et Verona à réaliser qu’ils n’ont peut être besoin que l’un de l’autre pour fonder leur foyer.
Avis : Away We Go se savoure comme un road-movie amoureux, léger, simple et apaisant. S’éloignant de la vision pessimiste, souvent cynique et assez désespérée du couple et de la société américaine en générale de ses précédents films (American Beauty, Les noces rebelles), Sam Mendes signe une petite digression joyeuse et euphorisante, sans éclats mais avec beaucoup de maîtrise, naviguant avec classe, et en chansons, entre émotions et humour. Ce qu’on appelle un feel good movie.