Réalisé par
Woody Allen
Réalisé par
Avec Jonathan Rhys-Meyers, Scarlett Johansson, Emily Mortimer
Synopsis : Jeune prof de tennis issu d’un milieu modeste, Chris Wilton se fait embaucher dans un club huppé des beaux quartiers de Londres. Il ne tarde pas à sympathiser avec Tom Hewett, un jeune homme de la haute société avec qui il partage sa passion pour l’opéra.
Très vite, Chris fréquente régulièrement les Hewett et séduit Chloe, la soeur de Tom. Alors qu’il s’apprête à l’épouser et qu’il voit sa situation sociale se métamorphoser, il fait la connaissance de la ravissante fiancée de Tom, Nola Rice, une jeune Américaine venue tenter sa chance comme comédienne en Angleterre…
Très vite, Chris fréquente régulièrement les Hewett et séduit Chloe, la soeur de Tom. Alors qu’il s’apprête à l’épouser et qu’il voit sa situation sociale se métamorphoser, il fait la connaissance de la ravissante fiancée de Tom, Nola Rice, une jeune Américaine venue tenter sa chance comme comédienne en Angleterre…
Avis : Brillant, tout simplement, et sur toute la ligne, la réalisation, le scénario, les dialogues, le rythme et l’excellence du jeu des acteurs. Sur ce dernier point, comment ne pas évoquer celle qui va fasciner et vampiriser Hollywood pendant un bon moment je pense. Scarlett Johansson est tout simplement extra- ordinaire, dans le sens premier du terme. Elle n’est pas une actrice sexy de plus, elle est l’actrice sexuelle, l’évidence même dès qu’elle apparait à l’écran. On s’en doutait, mais sous la caméra de Allen, il n’y a plus doute, elle fascine et envoûte, à la fois femme-enfant à la moue capricieuse et femme fatale à la voix desarmante. Alors, il fallait un casting à l’avenant pour le reste de la distribution. C’est un sans faute. Jonathan Rhys-Meyers est parfait dans son cruel dilemne entre ascension sociale et passion dévorante, il évite l’erreur de copier le jeu de Allen, piège dans lequel était notamment tombé Branagh dans Célébrité. Emily Mortimer et Brian Cox sont aussi impeccables.
Ils participent grandement à la réussite du film, mais pas que. Woody Allen quitte New York pour Londres, et ce changement lui a fait le plus grand bien. Son film n’est ni nerveux, ni enervant, comme l’ont pu être beaucoup de ses derniers opus. Il prend le temps (2 heures, c’est inédit) et nous prend avec. Le scénario est astucieux et accrocheur, délicieusement irréverencieux (pour ne rien réveler). On retrouve la patte de Allen sur des remarquables plans suggestifs, mettant toujours les acteurs en valeur (Ah la scène dans les champs de blé sous la pluie…)
Bref du bon, du bon et encore du très bon. Vivement le prochain, d’autant plus que Scarlett sera encore de la partie!