Un pur moment de comédie. Very good trip.
VERY BAD TRIP – 7/10
Un pur moment de comédie. Very good trip.
Synopsis : En 2018, après l’apocalypse qui a vu s’affronter les hommes et les robots, John Connor est devenu le chef de la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause par l’apparition de Marcus Wright, un inconnu qui se souvient seulement de s’être trouvé dans le quartier des condamnés à mort. Connor doit découvrir si Marcus a été envoyé du futur ou s’il est un rescapé du passé. Alors que Skynet prépare l’assaut final, Connor et Marcus s’engagent dans une odyssée qui va les mener au coeur même des opérations de Skynet. Ils y perceront le terrible secret qui se cache derrière l’annihilation programmée de l’humanité tout entière…
Synopsis : Dans l’obscurité, un homme écrit, vit et aime. Quatorze ans auparavant, il a eu un violent accident de voiture, dans lequel il n’a pas seulement perdu la vue mais où est morte Lena, la femme de sa vie.
Cet homme a deux noms : Harry Caine, pseudonyme ludique sous lequel il signe ses travaux littéraires, ses récits et scénarios ; et Mateo Blanco, qui est son nom de baptême, sous lequel il vit et signe les films qu’il dirige. Après l’accident, Mateo Blanco devient son pseudonyme, Harry Caine. Dans la mesure où il ne peut plus diriger de films, il préfère survivre avec l’idée que Mateo Blanco est mort avec Lena, la femme qu’il aimait, dans l’accident.
Désormais, Harry Caine vit grâce aux scénarios qu’il écrit et à l’aide de son ancienne et fidèle directrice de production, Judit García, et du fils de celle-ci, Diego. Depuis qu’il a décidé de vivre et de raconter des histoires, Harry est un aveugle très actif et attractif qui a développé tous ses autres sens pour jouir de la vie, sur fond d’ironie et dans une amnésie qu’il a volontairement choisie ou, plus exactement, qu’il s’est imposé. Il a effacé de sa biographie tout ce qui est arrivé quatorze ans auparavant. Il n’en parle plus, il ne pose plus de questions ; le monde a eu vite fait d’oublier Mateo Blanco et il est lui-même le premier à ne pas désirer le ressusciter…
Une histoire d’amour fou, dominée par la fatalité, la jalousie et la trahison. Une histoire dont l’image la plus éloquente est la photo de Mateo et Lena, déchirée en mille morceaux.
Avis : Avec Etreintes Brisées, Almodovar poursuit l’évolution amorcée avec Volver vers un cinéma moins excentrique et plus sobre. Il livre une œuvre sensible et émouvante, pour autant pas dépourvue d’humour.
Le réalisateur y gagne en profondeur avec des personnages denses, des intrigues foisonnantes et un scénario très construit alternant brillamment entre les deux époques. Un thriller prenant, duquel émerge en permanence un sentiment d’urgence passionnel et amoureux, magnifiquement incarné par Penelope Cruz, touchée par la grâce dans ce rôle de femme enfant / femme fatale.
Almodovar nous offre aussi de très jolies séquences, témoignages de son amour immodéré pour le cinéma. Il fait au passage un joli clin d’œil à ses débuts avec le film dans le film, mise en abîme ludique et réjouissante.
Le film souffre cependant d’un rythme un peu languissant et sans doute de quelques minutes superflues qui empêchent d’être complètement submergé par une émotion qu’on sent pourtant toute proche.