INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL – 6/10

Synopsis : La nouvelle aventure d’Indiana Jones débute dans un désert du sud-ouest des Etats-Unis. Nous sommes en 1957, en pleine Guerre Froide. Indy et son copain Mac viennent tout juste d’échapper à une bande d’agents soviétiques à la recherche d’une mystérieuse relique surgie du fond des temps. De retour au Marshall College, le Professeur Jones apprend une très mauvaise nouvelle : ses récentes activités l’ont rendu suspect aux yeux du gouvernement américain. Le doyen Stanforth, qui est aussi un proche ami, se voit contraint de le licencier. A la sortie de la ville, Indiana fait la connaissance d’un jeune motard rebelle, Mutt, qui lui fait une proposition inattendue. En échange de son aide, il le mettra sur la piste du Crâne de Cristal d’Akator, relique mystérieuse qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes. Ce serait à coup sûr la plus belle trouvaille de l’histoire de l’archéologie. Indy et Mutt font route vers le Pérou, terre de mystères et de superstitions, où tant d’explorateurs ont trouvé la mort ou sombré dans la folie, à la recherche d’hypothétiques et insaisissables trésors. Mais ils réalisent très vite qu’ils ne sont pas seuls dans leur quête : les agents soviétiques sont eux aussi à la recherche du Crâne de Cristal, car il est dit que celui qui possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s’assure du même coup le contrôle absolu de l’univers. Le chef de cette bande est la cruelle et somptueuse Irina Spalko. Indy n’aura jamais d’ennemie plus implacable… Indy et Mutt réuissiront-ils à semer leurs poursuivants, à déjouer les pièges de leurs faux amis et surtout à éviter que le Crâne de Cristal ne tombe entre les mains avides d’Irina et ses sinistres sbires ?
 
Avis : Un chouilla déçu, mais pas tant que ça en fait. On retrouve finalement l’esprit qui animait les 3 premiers Opus. En fait, contrairement aux honteux Die hard 4 ou à la deuxième trilogie Star wars, on a quand même moins l’impression d’être pris pour des cons. On retrouve l’esprit potache et les décors en carton pâte (faut aimer, mais c’est le style Indy), du coup on est en terrain connu. Ford s’en sort encore fort bien malgré les années passées, et le jeune Shia Le beouf lui donne efficacement la réplique. Les scènes d’actions sont très réussies, un poil trop longue, mais c’était déjà le cas dans les épisodes précédents.
Là où le bas blesse, c’est la faiblesse du scénario. Sans rien dévoiler, c’est quand même bien tiré par les cheveux. D’autant plus que la thématique globale nous parle moins. Les soviétiques font de moins bons méchants que les nazis, immédiatement détestables, et la quête du Graal ou de l’arche d’alliance nous parlaient plus que la civilisation Inca. Les premiers scénarios tiraient aussi leur force du fait que les recherches de l’archéologue avaient un echo dans notre culture et trouvaient une résonnance dans notre propre éducation. Ici, le spectateur est un peu laissé hors du jeu. Dommage.
On reste malgré tout dans du divertissement haut de gamme.

TEETH – 6,5/10

Réalisé par Mitchell Lichtenstein

Synopsis: Dawn est une adolescente qui essaie tant bien que mal de contenir sa sexualité naissante en étant une des membres les plus actives du club de chasteté de son lycée. Etrangère à son propre corps, la prude découvre que son vagin a la particularité d’avoir des dents…
 
Avis : Un pitch gonflé (et mordant…), qui tient ses promesses, du moins pendant le première partie du film. C’est en effet une attaque en règle de l’amérique puritaine et hypocrite qui s’enferme dans ses frustations et nourrit le "monstre" qui la pousse à accomplir (dans l’ombre) les pires méfaits.
En détournant les codes des teen movie indé qui commencent franchement à lasser (n’est-ce pas Juno) et en évitant de tomber dans la vulgarité, ce qui n’est pas un mince exploit vu le thème du film, Lichtenstein fabrique un petit film féroce et touchant (et possiblement traumatisant pour tout individu mâle). La deuxième moitié du film est un peu moins interessante, lorsque le jeune fille commence à maîtrisé son "super-pouvoir" et traine un peu en longueur.
Reste une vrai découverte, Jess Weixler, impressionnante dans sa transformation de bigote cul béni en mante religieuse.

JACKPOT – 6/10

 
Avis : Ils sont beaux, ils sont drôles, ils ne se prennent pas au sérieux… C’est totalement convenu mais franchement marrant.
On s’attend à tout, mais finalement, c’est assez agréable, suffisamment en tout cas pour passer un moment très sympa. Ca ne révolutionnera pas le cinéma, mais en film de fin de WE, on ne va pas bouder son plaisir…
 
Synopsis : Joy vient de se faire larguer. Jack vient de se faire virer. Ils ne se connaissent pas mais, après une nuit de folie à Las Vegas, la ville de tous les possibles… ils se réveillent… mariés. Ils sont d’accord pour se séparer à l’amiable… mais tout change quand Jack gagne 3 millions de dollars aux machines à sous avec une pièce prêtée par Joy. Pour garder le jackpot, chacun va alors tenter de se rendre insupportable pour dégouter l’autre et le pousser au divorce.

IRON MAN – 7/10

 
Synopsis : Tony Stark, inventeur de génie, vendeur d’armes et playboy milliardaire, est kidnappé en Afghanistan. Forcé par ses ravisseurs de fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure high-tech révolutionnaire qu’il utilise pour s’échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l’améliorer et de l’utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents.
 
Avis : Outre un rythme bien tenu tout du long et une mise en scène plutôt soignée et parfois même ingénieuse, la grande qualité de ce Iron Man, qui en fait une réussite dans la lignée des premiers Spider-man, X-men ou Batman, réside dans le choix de Robert Downey Jr. en Tony Starck.

Il insuffle au personnage cynisme, charme et humour. Car Iron Man, en plus d’être très correct niveau effets spéciaux (mais c’est la moindre des choses pour un film de super-héros), ne manque pas d’humour non plus. Ça vanne comme au bon vieux temps des premiers Indiana Jones ou autres Die Hard (les premiers, hein, les vrais). Donc ça déconne, ça pétarade dans tous les sens et contrairement à beaucoup de ces semblables, on ne s’ennuie pas dans la phase d’introduction du personnage, la genèse du héros, car ce Starck est intrinsèquement intéressant. Un marchand d’arme sans trop de scrupule qui se découvre une conscience quand il se fait bombarder par ses propres armes en Afghanistan, ça fait un joli matériel de départ… (Entrée en matière qui place au passage le film dans l’actualité et les Etats-Unis face à ses paradoxes).

Je ne reviendrais pas sur le charisme du Downey Jr., mais on sent que ce personnage en rédemption revenu de tous les excès ne lui est pas totalement étranger. Et le couple qu’il forme avec Gwyneht Paltrow, mêlant glamour et humour fonctionne très bien et devrait être un point fort des suites qui ne manqueront pas d’arriver.

Du divertissement haut de gamme.

REC – 6,5/10

Synopsis : Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit.
Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu’au coup de fil d’une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D’horribles cris ont été entendus dans l’appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine… Elle n’imagine pas à quel point !

 
Avis : Après une mise en place un peu longuette mais sans doute nécessaire à l’installation des personnages et du climat angoissant et claustrophobe, les réalisateurs nous filent une sacrée frousse et nous font décoller de notre siège plus d’un fois. Et pourtant à chaque fois on se dit, « mais merdre je m’y attendais … ». Le film réussit (et ce n’est pas la moindre de ses qualités) à renouveler le film de zombie tout en utilisant les ficelles usées du genre. Le choix de la caméra suggestive (comme pour Blair witch ou plus encore Cloverfield) est d’autant plus efficace qu’elle ne capte que brièvement les zombies ce qui les rend à la fois plus effrayants, crédibles et moins ridicules que dans la plupart des films du genre. L’exercice est réussit dans la mesure ou le spectateur n’est jamais perdu et subit avec une frousse assez jouissive la montée en puissance du climax horrifique.

Original et flippant. Curiosité ibérique à voir donc.