Les 105 séries que j’ai suivies…

Je ne chronique pas les séries TV comme les films, mais certaines ayant autant, si ce n’est plus de qualités que beaucoup de long-métrages (et considérant le temps que je passe devant), voici un récap de toutes les séries que j’ai pu suivre, avec un petit avis très court.

Séries Note Nb Saisons Avis succinct
Friends 20/20 10 Définition.
Culte : Friends
Games of Thrones 18/20 5 Les 6 films (c’est ce que HBO communique) qui nous mèneront vers l’épilogue de la série au printemps prochain nous diront si Game Of Thrones est LA série le plus importante des années 2000.
Le Bureau des legends 18/20 4 La meilleure série Française. Tout simplement.
Les Sopranos 18/20 6 La définition du style HBO. Caractérisation parfaite des personnages, un storytelling inattaquable, et un James Gandolfini magnifique en mafieu depressif
Six feet Under 18/20 5 La famille, la mort. Passionnant à suivre, jusqu’à cette conclusion qui vous arrache le cœur, le plus puissant final jamais offert aux fans d’une série.
Breaking Bad 17/20 6 La transformation d’un simple prof de science en un redoutable baron de la drogue. Brillant dans sa mise en scène et de plus ne plus addictif. Un spin off (Better Call Saul) au niveau
Mad Men 17/20 7 La classe. Un modèle de série « d’époque ». Beaucoup copiée, jamais égalée
Pose 17/20 1 Exceptionnelle et respectueuse reconstition du voging, ce mouvement  mené par la communauté Queer et Trans new yorkaise au début des années 90. Elle reprend l’imagerie du non-moins formidable documentaire Paris is Burning. C’est à la fois plein de bienveillance et lucide sur l’époque qu’elle traversait, les personnages sont attachants,  l’effervescence des balls bien réel. Immanquable. Ryan Murphy est décidement plein de surprise.
Sharp Objects 17/20 1 Mini-série sombre et mélacolique, thriller lent qui rappelle le ryhtme de True Detective, c’est aussi un écrin magnifique pour ses actrices, Amy Adams en tête
The Affair 17/20 4 Sur un principe de narration fractionnée, l’histoire change de sens en fonction du point de vue de chaque personnage. C’est brillant, addictif, haletant et magistralement interprété, malgré une saison 3 plus faible, oubliant son concept. On attend la season final avec impatience
The Americans 17/20 6 Haletant thriller sur un couple d’espion russe qui fonde une famille aux Etats-Unis et se font passer pour « vrais américains » pour le compte du KGB. Aucune baisse de rythme sur les 5 saisons et un final pleinement satisfaisant. Un must
The Deuce 17/20 2 Brillamment construite, elle gagne encore en épaisseur en saison 2, NYC arrive à un tournant. Et Maggie Gyllenhaal, la classe incarnée. La plus intelligente des séries #metoo? Sûrement.
The Handsmaid tale 17/20 2 La terrifiante dystopie est un must see, un angoissant thriller futuriste et féministe qui trouve un écho de plus en plus grand dans notre société. Glacial et d’une grande maitrise.
The Leftover 17/20 3 Une des plus belles et intenses séries de ces dernières années, malgré une saison 2 un poil austère. Le mystique et l’humain s’affronte. Une musique inoubliable et un final déchirant et intime à la hauteur de la série.
The Leftover 17/20 3 Une des plus belles et intenses séries de ces dernières années, malgré une saison 2 un poil austère. Le mystique et l’humain s’affronte. Une musique inoubliable et un final déchirant et intime à la hauteur de la série.
The Wire (Sur écoute) 17/20 5 Plongée totalement immersive dans la criminalité de Baltimore. Gangster, flics, politiciens verreux, ripoux… Encore une fois chez HBO, des personnages forts au service d’une histoire d’une ambitieuse ampleur.
Westworld 17/20 2 Une ambition visuelle et narrative folle, un univers qui se réinvente constemment, si ce n’est la complexité de son intrigue, une série d’une densité et d’une beauté exceptionnelle. Pour l’instant un pari plus que réussi.
Big Little Lies 17,5/20 1 Réalisateur pop et élégant, Jean-Marc Vallée orchestre un whodunit éthéré d’une classe imparable, dirigeant l’un des castings féminins les plus glam de la TV US, au dessus duquel trône la Reine Kidman, dans une de ses performances les plus abouties (et c’est peu dire). Mais pourquoi un saison 2? (on me dit Meryl Streep, je dis ok)
American Crime Story 16/20 2 Une première saison procéduriale presque parfaite sur OJ Simpson. Un seconde réussie mais vraiment perturbante sur l’esprit dérangé de l’assassin de Versace. Performance énorme de Sarah Paulson pour la S01, et fascinante de Darren Criss sur la 2
Better Call Saul 16/20 2 Et si ça finissait par être encore mieux que Breaking Bad? Bob Odenkirk rend attachant un personnage a priori détestable. Il va bien falloir que l’intrigue rejoigne BB, mais on ne veut plus que ça s’arrête.
Boardwalk Empire 16/20 5 Épopée mafieuse ample et ambitieuse, première incursion réussie de Scorcese dans l’univers des séries (il aura moins de flair avec Vynil), Boardwalk Empire raconte les premières heures trouble de l’autre ville du vice, Atlantic City, en pleine prohibition. Le visage de la série est magistralement incarné par Steve Buscemi.
Dark 16/20 1 Série allemande remarquable, un thriller SF sur plusieurs timeline, quasiment impossible à suivre sans l’aide du bouton pause et rewind, mais addictive à souhait
Dear White People 16/20 2 Permet d’aller plus loin que le film dans l’analyse du conflit inter-racial aux USA, c’est fin et jamais manichéen. Sa narration se concentrant sur un personnage par épisode est habile et permet de confronter les points de vue.
Downton Abbey 16/20 6 Qui eut cru qu’on se passionne pour leurs petites histoires de maîtres et de valets . Pourtant quand on commence, on ne peut pas s’arrêter.
Engrenages 16/20 6 Série policière française dure et prenante, parfaitement documentée et très bien écrite. Ce que se fait de mieux en France dans le genre. Il y a un avant et un après Engrenages.
Grey’s Anatomy 16/20 pfff Malgré les années et les saisons, la musique, les intrigues, les cas médicaux font qu’on continue à suivre comme si ça faisait un peu parti de nous.
How I Met your mother 16/20 9 Parce que it was Legend – wait for it – dary, parce que Robin, parce que cette fin était parfaitement mélancolique.
Narcos 16/20 3 La série a brillement survécu à la mort d’Escobar pour se renouveller. C’est costaud dans la reconstiution, solide dans le récit, et très bien incarné. Un must Netflix.
Sex Education 16/20 1 Teen comedy sociale d’une rare acuité sur l’adolescence. C’est drôle, juste, dur parfois, bref, anglais.
Succession 16/20 1 Un Dynastie haut de gamme, cinglant et cynique.
The Crown 16/20 2 Elegance, classe, faste et grand casting. La petite et la grande histoire se rencontrent. A voir si la série conserve ce niveau avec un casting entièrement renouvellé en Saison 2
The haunting of Hill House 16/20 1 Tout terrifiant qu’il soit #TheHauntingOfHillHouse est surtout un terrassant drama familial. Des airs de #sixfeetunder et ce n’est pas peu.
The Knick 16/20 2 Plongée brutale dans la  naissance de la médecine moderne dans le New York du début du 20ème siècle. La mise en scène de Soderbergh est scotchante les intrigues costaudes.
The Marvelous miss Mrs Maisel 16/20 2 A la fois drôle, fin, construit, Miss Maisel est une franche réussite. L’émancipation de cette femme au foyer qui décide de se lancer dans le stand up dans les années 50 va vous rendre accroc, d’autant plus que le travail de reconstitution est remarquable.
This is us 16/20 3 Le top de la feel good serie
Transparent 16/20 4 Il faudra mesurer comment l’éviction de Jeffrey Tambor, son acteur principal, formidable dans le rôle de Maura, va peser sur l’esprit du final de la série. Car jusqu’ici, Transparent est d’une importance rare pour la représentation de la communautré trans à la télévision.
Hippocrate 16,5/20 1 C’est l’adaptation en série du très réussi film Hippocrate et c’est formidable. Clinique et humain. Éclairant sur l’état des hôpitaux tout en assumant sa part de romanesque. Et Louise Bourgoin est grande.
24 15/20 8 Jack Bauer est immortel. Et 24 a révolutionné la façon de faire des séries.
American Crime 15/20 3 Série anthologique qui pointe du doigts les maux qui rongent la société américaine. Le racisme dans la saison 1, le harcelement scolaire et l’homophobie dans la saison 2 et l’exploitation des réfugiés dans la 3. Puissant et jamais manichéen.  Un rebond parfait pour Felicity Huffman après Desperate Housewives.
Baron Noir 15/20 2 Excellente série politique française. Kad Merad est crédible en politicard véreux.
Black Mirror 15/20 4 Des bijous d’anticipation, du plus classique au plus tordu, mais jamais rien de vraiment ennuyeux. Un must pour qui ne s’angoisse pas facilement
Casual 15/20 3 Chronique sur l’ère du temps, cynique et parfois desespérante mais finalement attachante, comme cette fratrie disfonctionnelle
Counterpart 15/20 2 Distopie surprenante (le monde se sépare en deux entitées identiques qui s’affrontent) et exigenante (pas facile de s’y repérer quand tout existe en double), Counterpart parvient quand même à accrocher par son univers consirationiste et la double interprétation de JK Simpson.
Dix Pour Cent 15/20 2 Une série au concept brillant et original sur le star system franchouillard. Le cast fictionnel est aussi bon que les vedettes dans leur propre rôle. Un retour d’inspiration en saison 3 après un passage laborieux
Hannibal 15/20 3 Adaptation très graphique des romans de Thomas Harris en guise de préquel au Silence des Agneaux. Gore et hypnotique. Succulent
Homeland 15/20 7 Un constant souci de renouvellement pour une série qui a su rebondir. Le personnage de Carrie Mathison est toujours aussi fascinant. Dernière saison à venir
How to get away with Murder 15/20 5 Whodonit malin et addictif, aux personnages forts et divers, le show parvient miraculeusement à se renouveller et à conserver tout son intérêt (malgré les incohérences du scénario). Viola Davis règne sur le show.
Killing eve 15/20 1 Un affriolant jeu du chat et de la souris entre les services secrets britaniques et la Russie, servi pas des actrices charismatiques. Ambigue et malaisant à souhait.
Luther 15/20 3 Brut et haletant, la qualité anglaise. On y découvre Ruth Wilson (The Affair) et le charisme de Idriss Elba
Sherlock 15/20 4 Classieux, smart, fun, ludique. La parfaite illustration de la modernisation d’un classique
The First 15/20 1 Amusant parallèle avec le First Man de Donzelle, avec qui il partage la même poésie, la même force ineluctable. Dans une mise en scène léchée, The First mêle drame famillial et conquête spatial. Malheureusement annulée.
The Honourable Woman 15/20 1 Une seule saison prenante et bien executée sur un sujet dense et complexe, le conflit isrealo-palestienien et les interets économiques dans la région. Maggie Gyllenhaal porte le show.
True Detective 15/20 2 Grande première saison, austère, glauque. Saison 2 ereintée de toute part, pas vu. La saison 3 sur plusieurs temporalités s’annonce prometteuse
When We rise 15/20 1 L’histoire du combat LGBT sur 3 périodes. La naissance du mouvement à San Francisco et les premières Gay Pride. L’apparition du SIDA et ses conséquences tragiques. La poursuite de la lutte commnuautaire pour la reconnaissance de la maladie jusqu’au mariage pour tous.
American Horror Story 14/20 8 Inégal selon les saisons, le show a beaucoup perdu avec le départ de la taulière Jessica Lange, même si elle avait tendance à jouer toujours le même personnage. Des univers toujours très marqués et une volonté de renouvellement. Première série anthologique moderne qui voit les mêmes acteurs interpréter des personnages différents chaque saison.  J’ai arrêté Cult très vite, mais Apocalypse m’a réconcilié avec AHS
Atypical 14/20 1 Touchante et drôle, une dramédie sur l’autisme convaincante
Feud 14/20 1 Nouvelle série du stakhanvosite Ryan Murphy, Feud se concentre sur les grandes disputes qui ont marqué la culture pouplaire. Dans cette saison 1, le combat de reines épiques et jubilatoire entre Bette Davis et Joan Crawford, divinement interprétés par l’icône Murphyenne Jessica Lange et Susan Sarandon. Savoureux.
Future Man 14/20 2 Une sorte de retour dans le futur, geek, trash et déjanté. A pleurer de rire. (Même si la saison 2, moins axée sur le voyage dans le temps, accroche moins)
Good Behavior 14/20 2 Il faut un peu de temps pour s’attacher au personnage de Lenny (Michelle Dockery, en contre-emploi total avec son rôle de lady Mary dans Downton), mais une fois que c’est fait, on se prend vraiment au jeu.
Homecoming 14/20 1 Thriller austère mais intriguant, aux airs hitchkockiens, il prend son temps mais finit par convaincre.
House of Cards 14/20 5 Première série Netflix d’envergure, House Of Cards commençait fort dans le cynisme et se plaçait parmi les meilleurs séries politiques avant de logiquement faiblir par manque d’enjeu (un fois qu’on a le pouvoir). La dernière saison sans Kevin Spacey (par la force des choses) mais menée par Robin Wright (ce que, avouons le, on attendait depuis longtemps) Malheureusement HoC termine sa campagne boiteux et fourbu, exténué. Difficile d’en vouloir à un show ayant du se réinventer en urgence après l’affaire Spacey et affronter une réalité plus folle que son scénario. Mais quel dommage pour le perso de Claire Underwood )
Insecure 14/20 3 Série courte et fun sur le quotidien et la diversité de la communautré afro-américaine aux USA. Moins revendicative que Dear White People mais pas moins pertinente.
Irresponsable 14/20 2 Excellente surprise française. Sébastien Chassagne est parfait en ado attardé de 30 ans qui se découvre père d’un gamin de 16 ans. Savoureux
Kidding 14/20 1 C’est bien du Gondry, mais d’une noirceur et d’une mélancolie qu’on ne lui connaissait pas. Carrey est un immense clown triste.
Mindhunter 14/20 1 Fincher de retour à la tête d’une série après HoC. Mais cette fois, il reste derrière la caméra tout du long. C’est costaud fascinant, effrayant.  Plus coté Zodiac que Seven;
Nurse Jacky 14/20 7 Un vrai bonheur de retrouver Edie Falco, la Mme Soprano de la série culte. Format court, très plaisant, même si le personnage égoïste et auto-destructeur de Jackie peut parfois agacer
Penny Dreadful 14/20 3 Assez inégal dans ses arcs narratif, c’est visuelement très réussi dans la reconstitution d’une angleterre victorienne où se croisent les grandes figures de la littérature fantastique anglaise (frankenstein, dorian gray, le loup garou de londres…)
Sense 8 14/20 2 Un concentré de ce que peuvent faire les sœurs Wachowski, c’est plein de vie, intense, bienveillant, provovateur…. Une série sur la tolérance avant même d’être un thriller accrocheur mais un peu confus.
Stranger Things 14/20 2 Pas aussi emballé que par la saison 1, mais la deux, plus terrifiante, confirme un univers retro assumé et des persos attachants
The Bold type 14/20 2 Léger, fun, girly mais pas si superficiel lorsqu’il s’agit de défendre ses positions féministes.
The Looming tower 14/20 1 Eloquent. Comment le conflit ouvert entre la CIA et le FBI a empêché de prévenir le 11/09/01. C’est parfois un peu austère et technique, mais le final est à la hauteur du sujet. Grand rôle pour Tahar Rahim
The Tunnel 14/20 3 La sécheresse des séries britanniques, des enquêtes prenantes, des season final choquants et le couple Clémence Poesy /Stephen Dillane aussi mal assorti que parfaitement complémentaire
Versailles 14/20 3 Série faussement historique, mais capitalisant sur le personnage bigger than life qu’est Louis XIV, Versailles finit par convaincre pour peu qu’on admette que les personnages parlent anglais et qu’on est dans la pure fiction
Search Party 13/20 2 Format court (20′ par épisode), intello-bobo mais très rigolo, surtout sur la saison 1 qui tient bien son sujet. La 2 est un peu plus hystérique mais se laisse bien regarder, allant un peu plus vers la noirceur
Bodyguard 13/20 1 Série politico-policière habile, jonglant entre terrorisme et corruption, très efficace dans son pan action. On retrouve avec plaisir le Robb Stark de Game of throne.
Chewing Gum 13/20 2 Comédie osée et revigorante sur l’Angleterre prolétaire à l’humour très très british.
Fargo 13/20 3 Saison 1 jubilatoire / saison 2 sympa mais un peu redondante / saison 3 laborieuse et concept qui s’épuise, car basé sur le même canevas  chaque fois.
Guyane 13/20 2 Création Originale Canal ambitieuse, apre, violente, avec de personnages très bien construitset qui capitalise sur les décors magnifique qu’offre la Guyane
Les Grands 13/20 2 A l’image d’Irresponsable, une très bonne série française sur les années lycée et les affres de l’adolescence.
Les revenants 13/20 2 Une première saison saisissante, intriguante, fascinante. Mais que s’est il passé? Deux ans et demi plus tard, la saison 2 n’apporte aucune réponse et ennuie. La plus grosse déception sérielle.
Love 13/20 3 Comme son nom l’indique. Etrange couple, étrange série, avec l’esprit d’Appatow
Missions 13/20 1 Série SF maline, qui avec peu de budget réussi à créer l’illusion de la conquête de Mars, suspense en plus.
Santa Clarita Diet 13/20 2 Déconnage très réussie sur une mère de famille qui se transforme en zombie après avoir… l’alchime entre  Drew Barrymore et Timothy Olyphant joue beaucoup dans le rythme de la série
The Good Place 13/20 2 Une comédie fantastique réussie qui enchaine les twists, drôle et toujours surprenante
The Night of 13/20 1 Un one shot un peu bancal mais efficace, qui permet surtout au talent de Riz Ahmed d’éclater au grand jour.
Working Girl 13/20 4 Frénétique, épuisant, mais souvent joussif. Cœurs sur Nathalie.
Légion 12/20 2 J’ai presque tenu jusqu’à la fin de la saison 2… La mise en scène est dingue, le scénar est dingue, mais si la saison 1 jouait sur une dynamique, la saison 2 explore encore plus le psychisme et le psychedelisme jusqu’à nous perdre. Mais l’unvivers reste fou.
Suits 12/20 6 Plongée au cœur des grands cabinets d’avocats new-yorkais. Technique et souvent drôle, portée par des personnages forts, la série se perd cepedant dans des intrigues mineures au fil des saisons.
Trust 12/20 1 Long, beaucoup trop long. Et un déséquilibre flagrant sur la qualité des épisodes. On voit que Boyle ne les a pas tous réalisés
Unbreakable Kimmy Schmidt 12/20 4 Une première saison hilarante, rafraichissante et inventive, la découverte d’un acteur génial, Tituss Burgess, mais un concept qui survit difficilement au temps. On continue à suivre sans déplaisir, mais sans passion. La conclusion est satisfaissante, sans plus
Designated Survivor 11/20 2 Plaisir coupable
Nox 11/20 1 Polar mineur qui vaut surtout pour la présence de Nathalie Baye.
Scandal 11/20 7 Pourquoi je suivais déjà? Ah oui, c’était bien deux saisons avant de tourner au grand n’importe quoi.
Scream 11/20 2 Vrai plaisir coupable également. La saison 1 n’était pas si mal.
The Good Doctor 11/20 2 Série médicale limitée mais agréable à suivre
Wayward Pine 11/20 2 Interessant, mais Matt Dillon, c’est pas possible. Rarement vu un acteur aussi à côté de son rôle dans une série. Saison 2 (sans Matt Dillon) bien plus sympa. Mais tout ça reste bien anecdotique
Here and Now 10/20 1 Drama familial flirtant avec le surnaturel. Un rare raté pour HBO.
Madhunter 10/20 1 Un sous Mindhunter flingué par le charisme d’huitre de Sam W. Le fait divers est par ailleurs intéressant sans plus.
Orange is the new black 10/20 6 Une première saison remarquable, qui réussissait l’exploit de jongler avec une vingtaine de personnnages principaux. Les backstories en flashback étaient toutes passionnantes. Une lente et douloureuse baisse d’intérêt jusqu’à un poli ennui.
The Rain 09/20 1 Série typique basée sur son seul concept mais qui ne sait pas trop comment s’en servir. Ça tourne en rond et se termine en eau de boudin
Casa del papel 08/20 2 Un principe intéressant gâché par une volonté de faire durer artificiellement le récit. Résultat on s’ennuie ferme et on a rarement vu des personnages de séries aussi idiots. Il n’y aura pas de saison 3 pour moi
Daredevil (et autres Marvel’s Netflix) 08/20 On s’en fout en fait (même si la saison 2 de Daredevil était intéressante)
Plan cœur 07/20 1 Trop datée et mal jouée pour être pertinente
Vingt cinq 05/20 1 Plantage total de #OCSSignature. Sexiste, homophobe, vision petit bourgeois totalement obsolète de la jeunesse… Une des rares déceptions de la part de OCS

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GREEN BOOK – 13/20

Green Book : Sur les routes du sud : AfficheDe Peter Farrelly
Avec Viggo Mortensen, Mahershala Ali, Linda Cardellini

Chronique : Green Book est un film très sympathique. C’est à la fois sa principale qualité et son plus grand défaut.
Très, trop léger dans sa charge contre le racisme systémique et violent qui sévissait dans les états du sud dans les années 60, Green Book fait trop peu retentir sur son histoire le contexte politique de l’époque (les frères Kennedy au pouvoir, les débuts de la lutte pour les droits civiques…)
Pourtant le sujet est lourd : le road movie en terres ségrégationnistes d’un pianiste noir et de son chauffeur italien. Le réalisateur fait le choix de le traiter sur le ton de la comédie. Cela peut surprendre, mais c’est aussi paradoxalement ce qui donne, sur la longueur, sa force au film.
En effet, Green Book est surtout la rencontre de deux immenses acteurs dont la complémentarité et le charisme finissent par susciter une franche adhésion et atténuer les réserves sur les ficelles d’un scénario attendu. Viggo Mortensen est impressionnant en italien bedonnant et bourru privilégiant les poings aux lettres comme mode d’expression et qui va progressivement se polir au contact de son inattendu patron. Son pragmatisme et son côté provocateur, son accent rital impayable, sa goinfrerie en font un personnage comique qu’incarne magistralement Mortensen et c’est une vraie révélation. En face, le grand Mahershala Ali est la parfaite illustration de l’élégance torturée. Il trimballe sa classe autant que sa solitude, exclu aussi bien pour sa couleur de peau que par son statut social. Le courage dont fait preuve le Docteur Shirley pour mener cette tournée à bout va apparaître de plus clairement au fil des kilomètres et des concerts.
Leur duo fonctionne à merveille, drôle et touchant, il nous entraîne dans cette histoire d’amitié singulière sur la tolérance et l’acceptation. Green book est autant un feel good movie qu’un témoignage certes feutré mais audible d’une époque qu’on entend encore résonner un peu trop fort aujourd’hui.

Synopsis : En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité. Dans un pays où le mouvement des droits civiques commence à se faire entendre, les deux hommes vont être confrontés au pire de l’âme humaine, dont ils se guérissent grâce à leur générosité et leur humour. Ensemble, ils vont devoir dépasser leurs préjugés, oublier ce qu’ils considéraient comme des différences insurmontables, pour découvrir leur humanité commune.

GLASS – 9/20

Glass : AfficheDe M. Night Shyamalan
Avec James McAvoy, Bruce Willis, Anya Taylor-Joy

Chronique : Après le succès surprise de Split vécu comme une sorte renaissance par M. Night. Shyamalan, le maître du twist n’allait pas se priver de faire comme tout le monde et de proposer son propre « univers partagé ». Il tente donc traficoter une mythologie commune à deux de ses œuvres aux thématiques similaires, le très bon (mais très vieux) Incassable, et le moyen Split.
Cet essai opportuniste ne mène pas bien loin, embourbé dans ses théories fumeuses sur le statut de super-héros. Ça pérore, ça parle beaucoup pour cacher le manque de moyen (production BlumHouse oblige), mais Glass ne parvient pas à masquer son manque d’idées.
Bavard et répétitif, il tourne en rond dans cet institut bien étroit pour un film de 2h15, ressasse le même message, s’écoute beaucoup et ennuie aussi.
Malgré l’astucieuse mise en scène de Shyamalan, irréprochable sur ce point, Glass est plombé par de criantes facilités scénaristiques (cette prison est tout de même bien mal surveillée) et des contorsions narratives peu discrètes.
Fidèle à sa légende, Shyamalan propose un twist final comme ultime enfumage. Mais cela fait longtemps que ses dénouements ne provoquent plus qu’un haussement de sourcil poli.
On se consolera avec la grosse performance de James McAvoy, qui n’est toutefois rien d’autre qu’un bégaiement de ce qu’il nous avait montré dans Split.
Une réunion artificielle.

Synopsis : Peu de temps après les événements relatés dans Split, David Dunn – l’homme incassable – poursuit sa traque de La Bête, surnom donné à Kevin Crumb depuis qu’on le sait capable d’endosser 23 personnalités différentes. De son côté, le mystérieux homme souffrant du syndrome des os de verre Elijah Price suscite à nouveau l’intérêt des forces de l’ordre en affirmant détenir des informations capitales sur les deux hommes…

EDMOND – 14,5/20

Edmond : AfficheDe Alexis Michalik
Avec Thomas Solivérès, Olivier Gourmet, Mathilde Seigner

Chronique : Alexis Michalik est le golden boy du théâtre parisien. Ses pièces triomphent à juste titre et son talent de conteur et de metteur en scène est loué tout aussi légitimement. On se demandait donc ce que l’adaptation d’Edmond, son petit bijou virevoltant d’inventivité allait rendre sur grand écran.
Sans la contrainte qu’impose l’espace limité d’un plateau de théâtre, il perd inévitablement ce petit côté bricolo génial qui fait que ses limites deviennent sa force. La virtuosité d’une mise en scène en mouvement permanent, de décors mouvants, des comédiens protéiformes, cette folle ingéniosité, marque de fabrique de l’auteur/metteur en scène, était le sel de la pièce de théâtre.
Il manque donc forcément au film cette magie propre au spectacle vivant, mais il compense par une énergie de tous les instants, dans un format vaudevillesque plus classique, mais indéniablement réussi. D’une grande ambition formelle (le Paris fantasmé du début du siècle est magnifique) son Edmond de cinéma parvient à traduire tout ce que sa pièce contenait et ce n’est pas un mince exploit : la drôlerie, le burlesque, l’euphorie de la création mais surtout l’amour du théâtre et de ceux qui le font. Pour ne pas risquer de tomber dans l’écueil du théâtre filmé, Michalik profite de tout ce que peut lui offrir le cinéma, son ampleur, sa profondeur de champ, le rythme que peut imposer un montage maîtrisé et de savoureux dialogues déjà étrennés sur scène et qui se fondent miraculeusement dans le scénario grâce au talent et à la précision d’excellents acteurs, à commencer par le grand Olivier Gourmet qui nous sert un Coquelin parfait. Edmond sera aussi sans doute un marqueur important pour la carrière de Thomas Solivérès, qui livre une première prestation « adulte » très convaincante en auteur neurasthénique sur le point de donner à la littérature française une de ses œuvres majeures.
En s’échappant un moment des planches qui l’ont vu naître, Edmond devient une ode au théâtre et à la création, un film populaire et emballant.

Synopsis : Décembre 1897, Paris. Edmond Rostand n’a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l’instant, il n’a que le titre : « Cyrano de Bergerac ».

L’HEURE DE LA SORTIE – 15/20

L'Heure de la sortie : AfficheDe Sébastien Marnier
Avec Laurent Lafitte, Emmanuelle Bercot, Pascal Greggory

Chronique : Sébastien Marnier avait fortement marqué les esprits avec son premier film, Irréprochable, un thriller dérangeant dans lequel brillait une terrifiante Marina Foïs. Le jeune réalisateur confirme dans son deuxième film son talent peu commun pour le cinéma de genre et d’ambiance, trimbalant son spectateur dans un récit instable et malaisant où l’ambiguïté règne. Mais à l’anxiogène, il ajoute avec L’heure de la sortie l’étrangeté et le bizarre, s’aventurant du côté du fantastique avec des airs de fin du monde.
Marnier joue sur le mystère mais pas de façon artificielle. L’inquiétude gagne parce que les enjeux sont forts et que l’angoisse surgit dans un cadre banal et commun. Il adresse son sujet avec malice, sans l’asséner, et mise sur l’effroi qu’inspire cette meute inquiétante d’élèves surdoués constamment inquiets et sur leur rapport déformé à l’autorité. Une autorité mise à mal et représentée par ce professeur suppléant interprété par un Laurent Laffite tout en maîtrise et en charisme qui sombre peu à peu dans un cauchemar tétanisant. Au-delà de la tension quasi-constante que le mise en scène et la géniale bande-son électro de Zombie Zombie instaurent, L’Heure de la sortie livre un constat sans équivoque sur une jeunesse perdue, désenchantée et de moins en moins dupe du monde qu’on leur laisse. Et s’achève dans un final théâtral et glaçant.
Un thriller paranoïaque captivant qui tend à devenir une signature pour son auteur. Et une jolie.

Synopsis : Lorsque Pierre Hoffman intègre le prestigieux collège de Saint Joseph il décèle, chez les 3e 1, une hostilité diffuse et une violence sourde. Est-ce parce que leur professeur de français vient de se jeter par la fenêtre en plein cours ? Parce qu’ils sont une classe pilote d’enfants surdoués ? Parce qu’ils semblent terrifiés par la menace écologique et avoir perdu tout espoir en l’avenir ? De la curiosité à l’obsession, Pierre va tenter de percer leur secret…

LES INVISIBLES – 14/20

Les Invisibles : AfficheDe Louis-Julien Petit
Avec Audrey Lamy, Corinne Masiero, Noémie Lvovsky

Chronique : Les Invisibles lorgne vers le cinéma social britannique de Ken Loach. Engagé certes, mais pas dénué de cœur.
En bâtissant son récit autour du combat d’un centre d’accueil pour femmes SDF, le jeune réalisateur s’offre de poignants portraits. Des femmes malmenées et broyées par la vie, mais décidées à conserver un semblant de dignité. Le film regarde la misère de notre pays droit dans les yeux, sans démagogie, ce qui est sa principale qualité, mais avec malgré tout quelques lueurs d’espoir. En faisant se côtoyer des actrices professionnelles (quatuor royal composé de Lamy – Maserio – Lvovsky – Lukumeana, prix d’humanité collectif) et d’autres ayant réellement connu la rue, le réalisateur touche à une frappante authenticité. Sa mise en scène délaisse d’ailleurs assez vite le style documentaire des premières minutes pour une réalisation plus travaillée mettant en valeur le regard, la force et le vécu de ces femmes ainsi que la générosité de celles qui leur viennent en aide. Certains passages sont empreints d’une jolie poésie quand d’autres vibrent d’une énergie pas si éloignée d’un Full Monty.
Sans jamais nier leur dénuement et l’extrême difficulté de leur quotidien, Louis-Julien Petit refuse de victimiser ses héroïnes. Les Invisibles témoigne puissamment de leur précarité et de leur vulnérabilité, mais sait aussi insuffler de l’humour et une émotion non feinte, même lorsqu’il s’aventure brièvement sur les codes de la romcom de manière inattendue.
Sa grande réussite est de divertir, amuser, alerter mais sans misérabilisme et sans jamais perdre de vue l’implacable constat social qu’il dénonce. Un jeu d’équilibriste parfaitement maîtrisé.

Synopsis : Suite à une décision municipale, l’Envol, centre d’accueil pour femmes SDF, va fermer. Il ne reste plus que trois mois aux travailleuses sociales pour réinsérer coûte que coûte les femmes dont elles s’occupent : falsifications, pistons, mensonges… Désormais, tout est permis !

AU BOUT DES DOIGTS – 8/20

Au bout des doigts : AfficheDe Ludovic Bernard
Avec Jules Benchetrit, Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas

Chronique : Kristin Scott Thomas avait délaissé les plateaux de cinéma français depuis plus de 5 ans (Avant l’hiver), le manque était trop fort pour que je passe à côté de ce retour. Sans surprise, elle est l’atout principal (unique) de ce long métrage pataud, maladroit et convenu. Ses leçons de piano avec le jeune prodige sont les seules à sonner réellement justes, son personnage de Comtesse mêlant dureté et empathie lui allant comme un gant. Sa prestance et la finesse de son jeu sont autant de repères sur lesquels peut s’appuyer le jeune Jules Benchetrit au jeu encore mal dégrossi. Son interprétation parfois forcée de petit génie rebelle qui s’ignore (des petits airs de Duvauchelle) est encore bien tendre, et ses excès de colère tombe souvent à plat.
Mais ce qui embarrasse le plus avec Au bout des doigts est son scénario simpliste, écrit au burin, qui accumule les poncifs et les clichés comme dans un mauvais téléfilm. Des dialogues d’une naïveté déconcertante et un sujet vu et revu des centaines de fois, avec plus de talent et de cœur, qui maltraite des sujets aussi sensibles que les rapports de classe, la résilience face à l’injustice sociale, la transmission du savoir et la persévérance dans l’épanouissement en tant qu’artiste.
Mais j’ai revu KST.

Synopsis : La musique est le secret de Mathieu Malinski, un sujet dont il n’ose pas parler dans sa banlieue où il traîne avec ses potes. Alors qu’un des petits cambriolages qu’il fait avec ces derniers le mène aux portes de la prison, Pierre Geitner, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique l’en sort en échange d’heures d’intérêt général. Mais Pierre a une toute autre idée en tête… Il a décelé en Mathieu un futur très grand pianiste qu’il inscrit au concours national de piano. Mathieu entre dans un nouveau monde dont il ignore les codes, suit les cours de l’intransigeante « Comtesse » et rencontre Anna dont il tombe amoureux. Pour réussir ce concours pour lequel tous jouent leur destin, Mathieu, Pierre et la Comtesse devront apprendre à dépasser leurs préjugés…

AQUAMAN – 08/20

Aquaman : AfficheDe James Wan
Avec Jason Momoa, Amber Heard, Willem Dafoe

Chronique : Après une succession d’échecs critiques et financiers qui ont (temporairement) ruiné les espoirs de Warner de proposer un univers partagé DC Comic concurrent à Marvel, le studio a décidé de la jouer prudente. Du fun, du spectaculaire, un scénario cousu de fil blanc, une prise de risque minimale, voilà le contrat auquel a dû s’atteler James Wan, plutôt doué pour tout faire exploser sur grand écran (en témoigne sa participation à la saga Fast & Furious)
La seule audace d’Aquaman est peut-être son héros lui-même, réputé comme le plus ringard de la Justice League. Pour le coup, Jason Moma réussit à crédibiliser le personnage niveau carrure. En revanche, pas à masquer qu’il joue comme une huitre et qu’il est aussi à l’aise avec l’humour potache qu’on veut lui imposer qu’un bigorneau avec un couteau. D’ailleurs, même si l’humour est un de principaux arguments marketing martelé par Warner pour vendre son film, ne vous attendez pas à rire, ou alors au dépend de son personnage. Il pourrait compenser par son côté badass, mais (et je vais sans doute me faire trucider) Venom était autrement plus convaincant sur ce point (car tellement plus tordu).
Aquaman se démarque surtout pour son excès de kitch, en tout et jusqu’à l’écœurement. Des décors aux costumes (la palme pour Nicole Kidman, qui a dû faire une sacrée crasse à la costumière) en passant par les créatures, tout est too much, jusqu’aux musiques, un craquage total sans aucune cohérence qui souligne souvent de grands moments de génance.
Et que c’est c’est long et attendu ! Ceci dit, on ne peut pas enlever au film de James Wan qu’il est d’un point de vue technique très bien foutu. Il impressionne dans sa capacité à rendre crédible les scènes sous-marines. Les mouvements des personnages, le traitement des cheveux et des vêtements sous l’eau, l’animation dans son ensemble est remarquable. Hormis quand on nous ressort ces interminables scènes d’action illisibles en mode bouillie numérique pour le fameux « grand combat de la fin ». Vain, déjà-vu, épuisant…
Au final Aquaman est loin d’être le pire (Suicide Squad et Justice League ont encore de la marge) d’un univers DC qui se cherche encore une identité, il est simplement d’une banalité et d’un mauvais goût assez désespérant. Ah et si vous espériez un discours écolo fort et audible, vous pouvez repasser !


Synopsis : Les origines d’un héros malgré lui, dont le destin est d’unir deux mondes opposés, la terre et la mer. Cette histoire épique est celle d’un homme ordinaire destiné à devenir le roi des Sept Mers.