SHINE A LIGHT – 5/10

Synopsis : Martin Scorsese réalise son rêve de toujours : filmer les Rolling Stones, le groupe qui incarne le rock’n’roll à lui tout seul. Le gang qui a escorté toute son oeuvre. Cette rencontre cinématographique donne naissance au film musical événement : Shine a Light. De la préparation à la performance, entrecoupé d’images backstage et d’archives, 16 caméras et les plus grands chefs opérateurs internationaux captent l’énergie légendaire de Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Ronnie Wood lors de leurs concerts au Beacon Theatre à New York. Shine a Light : dans l’intimité d’un groupe mythique et du plus rock’n’roll des cinéastes !
 
Avis : Une expérience tentante sur le papier, mais au final très frustrante. Le film ne dépasse pas le concept du concert filmé. Alors très bien filmé, d’accord mais à en apparaître presque artificiel. Le premier rang est composé exclusivement de jolies minettes qui prennent bien garde de ne pas trop s’approcher de la scène, et l’ensemble du public est gentiment enthousiaste et bien discipliné…
Evidemment, les papys assurent on stage, mais on regrette que les images d’archives soient si rares (le peu qu’on en voit donnent l’eau à la bouche). Et l’argument (vendeur), d’entrer dans l’initimité des Stones et de Scorsese (prise de becs, considération artistique) tourné court et dure en tout et pour tour 10 mn avant le début du concert.
Frustrant donc

DEUX SOEURS POUR UN ROI – 5,5/10

 

 
Synopsis : Quand la rumeur se répand que le roi Henry VIII ne partage plus la couche de la reine Catherine, son épouse incapable de lui donner un héritier mâle, Sir Thomas Boleyn rêve de gagner la faveur royale grâce à sa fille aînée, Anne. L’ambitieux projet de Sir Thomas est cependant quelque peu contrarié quand le roi s’éprend de son autre fille, Mary.
 
Avis : Ceux qui attendent de 2 Soeurs pour un Roi une grande fresque historique, à la fois pointue et flamboyante, auront de quoi être déçus. On est plutôt dans Dynastie à la cour du Roi d’Angleterre, défilé de mode médiéval raffiné mais creux et boursouflé. La réalisation très quelconque n’apporte rien à l’ensemble et ressemble plus à une production TV haut de gamme.
Le film vaut donc surtout et essentiellement pour l’affrontement so glam chic entre les deux actrices les plus hot (et sans doute les plus talentueuses) du moment, Scarlett Johannson (qui joue la gentille soeur, un fois n’est pas coutume, même si on devine en permanence le feu sous la glace) et Natalie Portman, en jolie garce rattrapée par son ambition. Duo complété par un Eric Bana crèdible en roi frustre, violent et capricieux et par la reine Kristin qui avec son personnage de mère impuissante à voir ses filles être utilisées comme de vulgaires distractions royales ou en marche-pied social, arrive à être le personnage le plus émouvant en seulement quelques scènes.
Les acteurs s’en sortent donc très bien avec le pauvre matériel dont ils disposent, et on regrette un certain gachis en espérant revoir un tel cast dans un production plus profonde et ambitieuse.

CRIME A OXFORD – 5,5/10

 

 
Synopsis : Une vieille dame est assassinée à Oxford. Son corps est découvert par deux hommes qui se rencontrent à ce moment-là pour la première fois : Arthur Seldom, un grand professeur de mathématique et de logique et Martin, un étudiant qui vient d’arriver dans l’université et qui rêve d’étudier avec Seldom. Rapidement d’autres meurtres ont lieu, tous annoncés par des symboles bien singuliers. Martin et le professeur s’associent pour retrouver les pièces du puzzle. Rien ne sera comme il paraît. L’identité du meurtrier sera une réelle surprise et son motif encore plus
 
Avis : Délaissant la comédie burlesque et macabre (Le crime farpait, Mes chers voisins), De la Iglesia change de registre et propose un thriller matheux, ambitieux mais malheureusement un peu paresseux. Le réalisateur ibérique gagne en structure ce qu’il perd en folie. On est dans un Cluedo qui s’éterniserait un peu, et qui laisse un peu sur sa faim. Légérement bavard, un peu brouillon, mais cependant sympathique, Crime et Oxford offre aussi un joli affrontrement entre Elijah Wood et John Hurt.