LES BIENFAITS DE LA COLERE – 6

Réalisé par

Mike BinderAvec Joan Allen, Kevin Costner, Erika Christensen

 

Synopsis : Mauvaise nouvelle pour Terry : son mari Grey s’est fait la malle avec sa secrétaire suédoise. Elle reste seule avec ses quatre filles et sa rancoeur.
Denny, l’ex-meilleur ami de Grey, accompagne la famille dans cette douloureuse période et tente d’aider comme il peut. Honnêtement, il aimerait bien faire plus pour Terry, mais c’est vraiment trop compliqué entre eux.
De leur côté, Hadley l’étudiante, Andy, tout juste 18 ans, Emily, qui n’en finit pas de douter, et Popeye, qui, malgré ses quatorze ans, comprend beaucoup de choses, tentent de grandir avec cette absence et la haine assez communicative qu’éprouve leur mère pour leur lâcheur de père.
La vie s’écoule, les enfants grandissent et Terry ne pourra pas toujours rester sur ses positions. Ses filles, le destin et Denny vont l’obliger à tout remettre en perspective.

 

Avis : Un film étrange, qui passe de la comédie au mélo sans pour antant perdre le spectacteur. Le portrait de cette femme qui se réfugie dans l’alcool pour surmonter sa colère tout en restant lucide son son état est très bien rendue, en grande partie grâce à la justesse de Joan Allen, qui ne tombe jamais dans le misérabilisme et joue habilement de l’humour et du déséquilibre permanent du personnage. Il n’était pas évident non plus de donner du corps aux personnages des 4 filles qui réussisent cependant à être crédibles et attachants. Enfin, Costner est rtès bien dans le cabotinage et l’autodérision, le couple qu’il forme avec Allen focntionne très bien.

Le film souffre cependant de quelques baisses de régime, mais reste un bon divertissement

PEINDRE OU FAIRE L’AMOUR – 6/10

 
Synopsis : Mariés depuis longtemps, William et Madeleine vivent en ville au pied des montagnes. Après le départ de leur fille unique, ils n’ont plus à s’occuper que d’eux-mêmes.
Peintre, Madeleine prend un jour pour modèle une vieille maison située sur les collines environnantes. Elle rencontre alors Adam, homme fin, cultivé et aveugle, qui habite à proximité en compagnie de la jeune Eva. Adam lui fait visiter la demeure et lui apprend que celle-ci est à vendre. Enthousiastes, William et Madeleine décident de l’acheter.
Très heureux dans leur nouvelle habitation, William et Madeleine font plus ample connaissance avec leurs jeunes voisins. Le jour où la maison de ceux-ci brûle, ils se proposent de les héberger.
 
Avis : Ce film bénéficie de quelques moments de grâce d’un grande pudeur, essentiellement dus aux performance de Azéma et Auteuil, tous les deux plus que parfait, drôles et tendres. La mise en place de cette histoire d’amour insolite est particulièrement subtile, mais malheureusement, une fois cet amour à 2 ( couples),  "consommé", la crédibilité de l’histoire en prend un coup… D’ailleurs, il est beaucoup dit a propos du film que ce n’est pas un film sur l’echangisme, pas graveleux etc… Si je suis d’accord sur les 3 premiers quarts du film, la dernière partie est largement moins convaincante.
Et le gros, l’enorme handicap du film est la performance de Sergi Lopez, faux du début à la fin, qui plombe la plupart des scènes dans lesquelles il se trouve.
Si le film révèle par moments une beauté à la hauteur de son titre, il n’évite pas complétement quelques lourdeurs que pouvait faire craindre ce sujet risqué.

THE JACKET – 5.5/10

 
Synopsis :  Un jeune soldat amnésique est accusé d’un meurtre dont il n’a pas souvenir. A l’hôpital, on le soumet à une expérience : enfermé dans un corset, il remonte le fil du temps, apprend la vérité sur son passé et découvre le futur qui pourrait être le sien s’il parvient à déjouer le présent : il ne lui reste que quatre jours à vivre…
 
Avis : Un film un peu bancal, qui se veut sans doute très brillant et ingénieux mais qui résonne un peu à creux. Il nous faut accépter le postulat du film : on peut changer d’espace temps en mettant une camisole et changer le passé… enfin le futur, enfin bref c’est un peu confus et on sort de là dubitatif, avec un "Mouais bof…" au visage… de plus les effets sonores sont très marqués (les flashs, la ferraille qui grince etc…), c’est à la limite du supportable.
En revanche, Keira Knighley et Jennifer Jason Leigh sont très bien et Adrien Brody est plus qu’impressionnant, quel acteur celui là!

LA FIANCEE SYRIENNE – 6/10

 
Synopsis : Le mariage de Mona est le jour le plus triste de sa vie.
C’est aujourd’hui que Mona, jeune fille d’origine druze, doit épouser une vedette de la télévision syrienne. Elle devrait être heureuse, mais elle sait qu’une fois entrée en Syrie, où l’attend son futur mari, elle ne pourra plus jamais revenir chez elle, dans son village du Golan occupé par Israël depuis 1967. Et qu’elle ne pourra plus revoir sa famille…
Dispersés aux quatre coins du globe, ses proches se retrouvent dans ce petit village du bout du monde pour fêter l’événement et faire leurs adieux à la future mariée. Entourée des siens, et surtout de sa soeur aînée Amal, Mona se sent plus forte. Mais c’est sans compter sur l’absurdité de la bureaucratie qui oblige bientôt toute la famille à attendre indéfiniment au poste frontière, coincée quelque part entre Israël et la Syrie…
 
Avis : Un joli film film qui tarde cependant à démarrer. La partie la plus intéressante et la plus touchante est celle qui se passe au poste frontière, où la famille encore présente au Golan fait ses adieux interminables (puisqu’ils y sont bloqués par l’administration) à Mona. Ce passage, où les deux camps, Syriens et Israéliens se renvoient la responsablité du blocage, est assez symptomatique du conflit Israélo-arabe, où chacun sûr de son bon droit campe sur ses positions. Un éclairage tendre et original sur le conflit, mais aussi sur ce qu’il implique en terme de répercussion sur les familles qu’il a séparé. A noter une interprétation très forte de la part de l’actrice jouant Amal, la soeur de Mona.

ZIM AND CO – 6,5/10

 

Synopsis : Après un banal accident de scooter, Zim, 20 ans, doit trouver un vrai travail s’il veut éviter la prison. Il se précipite sur les petites annonces, mais pour le seul emploi qu’il trouve, il lui faut, dans dix jours, une voiture… et le permis ! Et bien sûr, il a ni l’un ni l’autre.
Heureusement Zim a des combines et surtout des potes : Cheb, Arthur et Safia. Et pour lui éviter la prison, ils sont prêts à tout… ou presque !

 

Avis : Un très bon petit film, très agréable à suivre. Les 4 jeunes acteurs sont remarquables de naturel. Les dialogues ne font ni forcés, ni cliché et sont souvent assez drôles. Si le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard, Zim and Co est une belle tranche de vie, sympa et tendre. on se laisse embarquer dans les emmerdes de Zim avec plaisir.

THE ISLAND – 6/10

 
Synopsis : D’ici quelques décennies…
Lincoln Six-Echo et sa camarade Jordan Two-Delta font partie des centaines de Produits d’une immense colonie souterraine où la vie est étroitement surveillée et régie par des codes très stricts. Le seul espoir d’échapper à cet univers stérile est d’être sélectionné pour un transfert sur "l’Île". A en croire les dirigeants de la colonie, l’Île serait le dernier territoire à avoir échappé à la catastrophe écologique qui ravagea notre planète quelques années auparavant et en rendit l’atmosphère à jamais irrespirable…
Lincoln, comme la totalité de ses congénères, a longtemps cru à ce paradis. Mais depuis quelque temps, des cauchemars récurrents troublent ses nuits, et le jeune homme commence à s’interroger sur le sens de sa vie et les restrictions faites à sa liberté.
Poussé par une curiosité tenace, Lincoln découvre bientôt l’atroce vérité…
 
Avis : Dommage que la seconde partie du film ne soit pas à la hauteur de la première, qui fait espérer un bon thriller d’anticipation dans la lignée de Bienvenue a Gattaca. Les enjeux ethiques sont intéressants, tout comme le théme de la création d’un société parallèle cachée et obéissante qui échappe à ses créateurs. Malheureusement, à partir du moment où les deux clones sont conscients de leur sort prochain, le film tombe dans le blockbuster sans âme et parfois cliché. ça explose dans tous les sens, au détriment d’une crédibilité déjà bien mise à mal.
De plus, les placement de produits sont insupportables. Les énormes gros plans sur les marques de chaussures, voitures, ordinateurs ou montres, des marques actuelles alors qu’on est bien dans le future sont exaspérants et font sortir de l’intrigue.
Si vous allez le voir, privilégiez évidemment la VO, ne serait-ce que pour la voix de Scarlett Johansson…

SERIAL NOCEURS- 6/10

 
Synopsis : John et Jeremy adorent s’inviter aux mariages de parfaits inconnus, profiter de la table, du bar et des jeunes filles qui sont toujours plus romantiques ces jours-là. Leurs méthodes sont infaillibles et leur palmarès impressionnant.
Lorsqu’ils apprennent que la fille de William Cleary, un haut fonctionnaire, va se marier, l’occasion est trop belle. Cette incruste-là sera leur chef-d’oeuvre, l’éclate totale au milieu du gratin à qui ils vont encore raconter n’importe quoi.
Pourtant, cette fois, les choses dérapent…
 
Avis : Bon alors, j’ai beaucoup hésité avant de me lancer pour allez voir ce film dont le synopsis fleurait bon la grosse daube. Mais dans le desert estival… Au pire j’en parlerais à personne…
Et bien, effectivement, c’est con, mais je dois avouer que j’ai pas mal ricané. Les 3 premiers quarts du film sont assez riches de situations poilantes. Donc voilà, c’est dit… Sinon la dernière demi-heure sombre un peu trop dans le melo comédie romantique ce qui plombe le tout.
Ca s’oublie aussi vite que ça se voit, mais on va pas bouder son plaisir.

LAND OF THE DEAD – 6.5/10

 
Synopsis : Dans un avenir pas si lointain, une poignée de survivants barricadés dans une ville bunker vit encore dans le souvenir de l’ancien monde… Des zombies, qui désormais pensent et communiquent, s’organisent pour prendre d’assaut la ville bunker. Kaufman, autoproclamé chef des vivants, engage un commando de mercenaires pour contrer les attaques de ces morts-vivants d’un genre nouveau…
 
 
Avis : N’étant pas vraiment un spécialiste des films de zombies et n’ayant pas vu les films du début de la trilogie de Roméro (à part le remake de l’Armée des morts, mais c’est pas un Roméro, donc…), c’est donc avec un oeil de novice curieux que j’ai vu Land of The Dead.
Et alors, avis partagé. D’un côté, il y effectivement une métaphore intéressante sur la société actuelle, où les gouvernements détournent le peuple des vrais dangers en leur offrant du jeu et des divertissements et en profitent pour s’enrichir, mais cette analyse reste tout de même  assez simpliste (on aime bien la phrase de Hoper – le méchant président- "I don’t negociate with terrorists"…). La réalisation est très efficace, même si à se consacrer essentiellement à radiographer la société, Romero oublie un peu de faire peur…
Dernier point un peu génant, ce Chef Zombie caricatural et invicible alors qu’il est toujours en première ligne. Un zombie qui devient intelligent, ça le fait moins..

Rien à voir avec le ski…

Une petite digression par rapport aux dorénavant réguliers compte rendus cinématographiques…
 
Alors voilà, profitant d’un ample temps disponible, je me lance avec mes collègues théâtreux, à la recherche d’une pîèce de théâtre à jouer l’année prochaine. Et la tâche n’est pas aisée.
 
Donc si vous avez des idées de pièce, avec entre 3 et 6 personnages (et pas du Boulevard) et bien n’hésitez pas à m’en faire part.
 
Par ailleurs, vous pouvez visiter le site de notre troupe Les Masques de l’Ours
 
voili voilou
 

SHAUN OF THE DEAD – 6.5/10

 

Synopsis :À presque 30 ans, Shaun ne fait pas grand-chose de sa vie. Entre l’appart qu’il partage avec ses potes et le temps qu’il passe avec eux au pub, Liz, sa petite amie, n’a pas beaucoup de place. Elle qui voudrait que Shaun s’engage, ne supporte plus de le voir traîner. Excédée par ses vaines promesses et son incapacité à se consacrer un peu à leur couple, Liz décide de rompre. Shaun est décidé à tout réparer, et tant pis si les zombies déferlent sur Londres, tant pis si la ville devient un véritable enfer. Retranché dans son pub préféré, le temps est venu pour lui de montrer enfin de quoi il est capable…

 
Avis : Une comédie anglaise avec des Zombis. Originale et réussit. On retrouve à la fois l’humour à froid des anglais, de sacrées gueules d’acteurs, brillants, mais aussi, plus qu’une parodie, un hommage aux films de morts vivants de Romero. Et une bonne BO en sus.
Bref un bon moment de déconne sanglante.